
Le temps s’étire et nous composons avec lui.
Le premier confinement ou la peur. De tout ce qu’on ne maitrise pas. Si je veux être juste, je dirais trois ans de peur et de joie mêlées.
Peur du passé, de l’avenir. Du connu et de l’inconnu. Peur de ce qui a été et ce qui pourrait être.
Peur des mots qui partent un peu trop vites, des gestes qui ne font que murmurer, de toutes ces vies qui font partie de nous et qui ne se croisent pas.
La peur comme un bagage de route, avec lequel on avance, compagnon inconfortable mais qu’on n’arrive pas à lâcher. La peur du vide sûrement.
A deux, on avance, on change, on innove, on découvre, on guérit. En parallèle, il y a un chemin très personnel que l’on fait si le cœur nous en dit, si le cœur le ressent comme quelque chose de vital, de nécessaire.
Cette transformation s’est imposée à moi, pour pouvoir dire à la peur « back off ». C’est peut-être la confiance qui a pris le pas ou quelque chose de plus grand.
Enfin ce deuxième confinement, avec ce que cela implique de temps loin l’un de l’autre, je le vis différemment, plus sereinement.
Moins de contrôle, plus d’acceptation.
Ce qui a été, porte aujourd’hui la douce chaleur des souvenirs. Ce qui sera, attend d’être écrit. Ce qui est, s’enrichit même des temps troubles.
C’est très beau !
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Merci beaucoup Sand!
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C’est inspirant, c’est doux et serein… Merci Marie !
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Merci Julie! Heureuse de te retrouver!
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J’ai tant besoin de dire “back off” à mes peurs en ce moment. Je vais prendre un virage très bientôt et je devrai aller au bout courageusement. Tu me rassénères : ça me fait du bien
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Plein de pensées pour ce nouveau départ alors!!
Ca va aller!
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