Posted in Carnets de route

Les sourires du lundi #4

Je me tiens à ce rendez-vous car il fait du bien et permet d’apprécier la vie, le quotidien à sa juste valeur, de ne pas s’appesantir sur nos doutes ou nos coups de blues passagers, tout à fait humains au demeurant. Et parfois aussi totalement justifiés.

Vous pouvez me rejoindre en partageant sur votre blog ou vos réseaux sociaux vos sourires de la semaine ou du jour.

  • Cette semaine, j’ai tout simplement pris le temps de vivre. Merci les vacances et merci les grands-parents. A quatre dans 40m2 ça peut vite être étouffant, surtout après trois ans de vie commune !
  • Passer du temps avec mes amies, se parler de nos vies, partager nos bonnes nouvelles, les entendre me parler d’amour avec des étincelles dans les yeux, savourer de bons plats : crêpes, soupe japonaise et thé orange / miel maison.
  • Recevoir de jolies cartes, tendres messages pour mes 36 ans. Et lire chaque mot avec le cœur qui bat vite. Faire le plein de tendresse et de positivisme.

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  • Découvrir un cadeau dans ma boîte aux lettres, venant de loin, de l’autre côté de l’océan, un cadeau unique dont je me charge de prendre soin, qui a appartenu à un ange, qui veuille sur moi.
  • Prendre du temps en cuisine pour me concocter des repas sains et bons, sans céder à la tentation d’une cuisine rapide et sans intérêt (pâtes aux courgettes, curry, pain égyptien)
  • Passez une journée chez ma grand-mère et terminer la réalisation de mon premier ouvrage au tricot pour un petit garçon né en septembre.
  • Débuter un nouvel ouvrage au point de croix pour mon petit neveu, qui termine de se faire une beauté dans le ventre de sa maman.
  • Aller au cinéma et craquer pour Sing Street (retrouver l’Irlande avec bonheur, même celle des années 80 !)

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  • Déguster un porridge chez BOL Porridge bar et succomber au charme des ingrédients : poire, caramel, cardamone, cannelle. En profiter pour écrire quelques mots dans un carnet, réflexions passagères, pensées à ne pas oublier.
  • Rire à gorge déployée devant une bonne comédie.
  • M’inspirer des articles d’Itto pour bien aborder la reprise, planifier, avancer, profiter et trouver mon équilibre.
  • Découvrir les couvertures réalisées par Aline pour mon projet de textes courts, être emballée par ses dessins et voir mon livre prendre forme. Ecrire d’autres textes.
  • Finalisé mon recueil de poèmes en anglais. Relire chacun et me souvenir de chaque situation et/ou état d’esprit dans lequel je les ai chacun écrit.
  • Prendre le temps d’écrire dans mon journal de bord. Et de coller les images, mots, idées saisis ici et là, au gré de mes lectures dans mon carnet d’inspiration, tout en couleurs, reçu lors d’un swap littéraire.
  • Débuter un nouveau roman de RJ Ellory qui me plonge dans l’Amérique des sixties (un délice…)
  • Et pouvoir ENFIN vous présenter ma boutique sur Redubble, quelques créations (d’autres viendront) sous forme de cartes ou carnets, à partager sans modération (je vous en parle davantage très prochainement !)

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Posted in Carnets de route

Parler de toi

Parler de toi, mon coeur

Le coeur d’un pays

Qui bat au son des verres qui s’entrechoquent

Et de mots échangés à peine nos vies rencontrées

imgp2092Parler de toi, sans bruit

Me souvenir

A l’intérieur

A l’infini

imgp0910Parler de toi

Et entendre le crépitement

De la pluie

Sur les pavés maintes fois foulés

De la ville à peine endormie

imgp0082Parler de toi

Ma ville

A tout jamais gravée dans mon coeur

Et dans mon esprit

imgp3069Quand je parle de toi

C’est toujours avec des étoiles dans les yeux

Et de l’amour à revendre

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Et vous, un pays coup de cœur, un endroit que vous aimez beaucoup? Pourquoi?

Photos Crédit @Marie Kléber (Dublin 2010-2012)

 

 

Posted in Les Etats d'Esprit du Vendredi

Les états d’esprit du vendredi 28.10.2016

Voilà, c’est vendredi, c’est raviolis! C’est surtout le moment de participer au rendez-vous « les états d’esprit » créé par Zenopia et The Postman. Les règles sont simples: copier le formulaire – noter l’heure de début et de fin – laisser un commentaire sur leurs blogs respectifs pour la mise à jour des participations et le tour est joué. C’est parti:

Vendredi [17h00]

Fatigue : légère, comme la semaine dernière

Humeur : au beau fixe

Estomac : du miel, de l’orange et des raviolis japonais

Cond. phys. : de la marche et des abdos-fessiers

Esprit : libéré

Boulot : pas avant lundi…

Culture : saison 7 d'”un village français” et Don Miguel Ruiz

Penser à : récupérer le fichier word de mon recueil de poésie sur l’ordinateur du bureau (publication retardée pour cause de tête en l’air!)

Avis perso : ca fait du bien de voir et passer du temps avec ses amies

Loulou : va à la plage, aime les cartes pleines de bisous, bouquine et attend le facteur

Msg perso : (1) MERCI pour tous vos messages pour mon anniversaire!! – (2) Merci pour ce midi, c’était super sympa et bon!

Amitiés : se pacsent, pouponnent, se posent des questions, sont en vacances, attendent la fin des vacances aussi!!

Love: vous en pensez quoi des sites de rencontres?

Sorties : ce soir, demain et lundi

Divers : le délit de faciès c’est toujours à l’ordre du jour

Courses: des cartes et des timbres

Envie de : vous parler de redubble et de ma boutique de cartes…

‘zic: Etta Jones “I want a sunday kind of love”

Vendredi [17h23]

Posted in Emprise et Renaissance, Variations Littéraires

On s’écrit…

Je parlerais encore de toi. Avec moins d’animosité certainement avec le temps. J’arrive déjà à évoquer ton nom sans qu’une foule de souvenirs désagréables n’arrive par vague et ne me fasse flancher.

Je parlerais encore un peu avec toi. Pour lui. Le nécessaire. La vie de tous les jours, ses hauts plutôt que ses bas. Tu ne comprendrais pas ces derniers. Tu ne veux pas. Les bas c’est ton privilège. Puisque tout le monde est contre toi.

Je parlerais encore de toi. Au passé. Je ne dirais pas du mal. Je dirais juste la vérité. Et puis aussi que je ne t’en veux pas. Ou plus. Que j’ai compris et intégré que j’avais ma part de responsabilité dans cet échec – en est-ce vraiment un d’ailleurs ? N’est-ce pas plutôt une absence de réalité – ce « nous » comme on dit a-t-il un jour existé ?

Je parlerais encore un peu avec toi. De choses simples. Nous n’avons jamais eu de vraies conversations. Trop compliqué d’échanger. Surtout si l’un de nous doit absolument avoir raison.

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Je parlerais encore de toi. Pour les autres. Si. Il le faut.

Je l’écris. Notre histoire.

Et plus je l’écris, plus je comprends, plus j’apprends. Plus je réalise. Plus je m’écris, plus j’avance.

Plus je t’écris, plus je sais ce que je veux, plus je m’aime.

Je m’éloigne de toi. Je m’approche de moi.

Posted in Carnets de route

Défi Liste: Ce qui me rend heureuse

Je ne pouvais pas longtemps résister à l’envie de participer à ce nouveau défi proposé par la Reine des Défis Liste, j’ai nommé Zenopia! (Si vous ne connaissez pas son blog, allez vite le découvrir, il est rempli de bonnes et belles idées, de conseils Feng Shui, de lumière, de bienveillance – et de défis listes!)

Quel plat simplissime (sauf des pâtes) aimes-tu particulièrement manger ?

Des crêpes – c’est mon père qui s’y colle – avec une bolée de cidre doux.

La chanson qui te met de bonne humeur ? 

All you need is Love des Beatles!

Le moment de la journée que tu préfères ?

Le matin, quand la maison est endormie, encore mieux quand la ville est endormie, que je me pose pour méditer, lire ou de manière plus exceptionnelle, quand je me balade à la fraîche dans les rues presque vides.

Une des plus jolies surprises que l’on pourrait te faire ?

Un bouquet de fleurs!

Ton vêtement fétiche ?

Un blouson en cuir – bleu électrique – que j’ai depuis plus de 10 ans et dans lequel je me sens bien et confiante.

Le petit rien dans une journée qui pourrait te faire sourire ?

Un sourire justement. Ou une carte dans ma boite aux lettres.

Un de tes souvenirs les plus heureux ? 

Moi, petite, assise sur les genoux de mon grand-père, l’écoutant me raconter pendant des heures des jolies histoires. C’était un tendre, mon papy, une belle âme comme on dit aussi parfois.

Une fois où tu as pleuré de joie ?

Le jour où l’escargot m’a dit “je t’aime” pour la première fois.

Une période de ta vie particulièrement cool ?

Mon année Au Pair en Irlande, sans hésiter.

Un lieu que tu aimes / où tu te sens bien ?

La plage de mon enfance sur la côte Atlantique / la maison aussi.

Ton plus grand bonheur du moment ?

L’automne, ses couleurs, ses bruits, sa lumière, sa chaleur…

Le souvenir auquel tu penses et qui te fait sourire à tous les coups ? 

Un lancé de tongs mémorable en août 2016 avec ma soeur et mes 3 Best Friends, juste avant mon départ sur Dublin.
A vous de jouer!
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Posted in My midnight blues

Across the Bridge

I don’t know your name

The secrets of your heart

The pain inside

That you hide

I don’t know your age

The heaviness of your past

Through my lens

I identify

Serious darkness

Invisible scars

I don’t know who you are

What your dreams are made of

Or whether the stars

Shine

On your side of the globe

Through my lens

I can see

Terrible tragedies

Keeping you away

From being free

I don’t know your name

I only crossed your gaze

The other day

From the other side of the bridge

My own place of safety

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Posted in Interview Femmes Inspirantes

Interview Femmes Inspirantes – Karine, créatrice de “Poudre de Bijoux”

Je suis heureuse aujourd’hui de vous proposer l’interview d’une personne, amoureuse des mots comme moi, et qui s’est lancée il y a quelques mois dans la création de bijoux. Le résultat est splendide. Je vous invite bien entendu à lire ses réponses et à faire ensuite un tour sur sa boutique, qui vous charmera par la variété et l’authenticité de ses créations.

Bonjour Karine,

  1. Tout d’abord (sans faire dans l’original), peux-tu nous dire qui se cache derrière « Poudre de bijoux » ?

Derrière « Poudre de Bijoux », il y a moi, Karine, une femme de 41 ans, mariée depuis bientôt 20 ans et sans enfant, même si je les adore (mes neveux et nièces peuvent en témoigner !). Je suis une femme très féminine et très coquette aussi ! Mais comme je suis un peu rebelle sur les bords et que je n’aime pas faire comme tout le monde je ne suis pas forcément les tendances de la mode. J’aime porter ce qui me ressemble.

  1. Quel est ton parcours personnel / professionnel ?

Fille de militaire et aînée de trois enfants, j’ai développé très jeune le sens des responsabilités et une grande indépendance. En ce qui concerne ma scolarité, apprendre a toujours été un régal, avec une nette préférence pour la littérature. Cela m’a amenée à passer un bac et un DUT « Métiers du livre et du patrimoine ». Ce DUT devait m’amener vers les métiers de l’édition, de libraire, de bibliothécaire ou encore d’archiviste. Mais la vie en a décidé autrement et j’ai atterri dans le commerce. Et puis, j’en ai eu marre, et j’ai tout claqué. Aujourd’hui, je suis mon propre patron, plus indépendante que jamais !

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  1. Parle-nous de tes débuts en tant que créatrice. D’où vient cette passion ?

En fait, ça me fait tout drôle de m’entendre qualifier de « créatrice », car mes débuts dans ce domaine sont extrêmement récents. L’envie et le besoin de m’exprimer par la création de bijoux fantaisie me sont tombés dessus au début de l’été ! Je portais alors un très joli collier en émaux qui appartenait à ma maman quand elle était adolescente. En le regardant dans le miroir, j’ai eu comme un flash-back et me suis vue, écolière, aller au club émaux qui avait lieu entre midi et 14h dans mon école. A l’époque, j’avais adoré ça ! Et maintenant, j’avais un besoin impérieux de m’y remettre. Le jour même, je faisais des recherches sur l’internet pour m’ouvrir à nouveau à cette passion et je décidais de créer « Poudre de Bijoux ». « Poudre » parce que ma matière première est de la résine en poudre que j’applique sur des supports en cuivre.

  1. A ton avis, quel est le principal atout des femmes dans la société du XXIe siècle ?

L’atout des femmes au XXI ème siècle me semble être plus de liberté, l’accès à certains métiers qui leur étaient avant fermés, plus d’indépendance…

  1. Et le combat le plus important qu’elles doivent mener ?

Le combat le plus important qu’elles doivent mener est peut-être celui contre l’illettrisme.

  1. Quelles sont tes principales sources d’inspiration ?

Je puise mon inspiration tout autour de moi. La nature est à mon sens la plus grande source d’inspiration. Mais les voyages et les rencontres sont également précieux à ma créativité.

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  1. Et tes projets, à court, moyen, long terme ?

En ce qui concerne les projets, je dois dire que je vis un petit peu au jour le jour, au gré de mon inspiration et de mes humeurs, alors pas facile de faire des projets… Mais je viens d’ouvrir ma boutique sur AlittleMarket et je me prépare à exposer mes créations au Marché de Noël d’un village proche de chez moi qui aura lieu début novembre. Une première pour moi ! D’ailleurs, cette nouvelle expérience fera très certainement l’objet d’un prochain post sur mon blog « Poudre de Bijoux ».

  1. Trois mots qui te caractérisent le mieux ?

On me dit douce, patiente et empathique. J’espère que c’est vrai !

  1. Enfin un dernier pour la fin…

RESTEZ VOUS-MEME TOUJOURS !!!

Crédit Photos @ Poudre de bijoux

Liens: HellocotonBlogBoutique

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Enfin divorcée!

C’est officiel et c’est étrange.

J’ai attendu cet instant depuis plusieurs mois, un nombre incalculable de jours « avec » et de jours « sans ».

J’ai appris, contre mon gré, la patience.

J’ai eu peur, très peur. J’ai eu mal, très mal. Puis moins mal. Moins peur.

J’ai partagé mon histoire, mes souvenirs, sous tous les angles. J’ai tout lu, tout entendu. Je me suis justifiée. J’ai mis des mots sur les maux. Maux de la tête et maux du corps.

J’ai perdu pied. J’ai flanché. J’ai fait confiance.

J’ai arrêté de faire confiance. J’ai repris ma respiration bien des fois. J’ai tremblé. J’ai beaucoup pleuré aussi.

Le suite sur ENTRE NOUS

Réjouissez-vous avec moi!

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Posted in Carnets de route

Les sourires du lundi #3

La semaine qui vient de s’écouler n’a pas été particulièrement chargée, mais a connu certains rebondissements, plutôt agréables.

  • Le départ en vacances de l’escargot. Et un réveil matinal (redouté) qui s’est merveilleusement bien passé et le premier câlin depuis (je ne compte plus les jours tellement les derniers réveils furent olé olé)
  • Deux journées sans cri et sans colères. Ce fut comme une bouffée d’air frais.
  • Voir mon escargot jouer au parc avec son copain d’école. Une première. Le regarder de loin et m’émerveiller, sourire délicatement à l’intérieur.

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  • Me faire une toile. Je déserte un peu les salles obscures ces temps-ci. Et j’ai retrouvé avec bonheur Bridget sur grand écran. Toujours aussi fan même si Bridget a perdu de son charme (ce n’est pas l’âge mais la chirurgie esthétique qui a fait des dégâts)
  • Rendre visite à ma sœur. Cela faisait près d’un mois que je ne l’avais pas vue. Elle a beau vivre à Paris, chacun son emploi du temps et ses obligations. Plus que quelques semaines et l’escargot aura un petit cousin !
  • Passer la journée de samedi avec une amie. Ma plus ancienne amie. D’ailleurs ça me fait toujours bizarre de me dire que je la connais depuis 20 ans ! Parler de tout, refaire le monde, se retrouver tout simplement.

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  • Parler anglais. Je profite des vacances pour reprendre le chemin de mon groupe Meet Up anglais. Toujours un plaisir de rencontrer de nouvelles personnes et d’échanger dans cette langue que j’aime.
  • La rencontre avec une autre maman et le souhait de se revoir, avec nos loulous respectifs!
  • Créer. C’est long surtout quand Internet fait des siennes. Mais le résultat semble intéressant. J’avais depuis longtemps cette envie de mêler mes mots à mes photos. Et c’est Una Idea qui m’a donné l’idée, au cours d’un diner fort sympathique – une ligne de papeterie, pourquoi pas ? A suivre donc…
  • Trier, classer, noter les priorités, s’organiser et mettre un point d’honneur à terminer les ouvrages en cours.
  • Recevoir de jolis messages, adorables commentaires, des “mercis” touchants et pouvoir dans les deux semaines à venir vous proposer deux nouvelles Interviews de Femmes Inspirantes!
  • Du temps en cuisine, assez du moins pour préparer un curry et réaliser de la confiture de lait.

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  • Sans oublier la nouvelle qui est arrivée par les voies sacrées du Barreau de Paris – je suis officiellement divorcée! (Danse de la Joie!)

A vous la parole – partagez en commentaire un ou plusieurs sourires. Ils sont contagieux, alors pourquoi s’en priver!

Posted in Les Etats d'Esprit du Vendredi

Les états d’esprit du vendredi 21.10.2016

Déjà vendredi! Le temps de rejoindre le rendez-vous “les états d’esprit” créé par Zenopia et The Postman. Pour participer c’est simple: copier le formulaire – noter l’heure de début et de fin – laisser un commentaire sur leurs blogs respectifs pour la mise à jour des participations et le tour est joué. C’est parti:

Vendredi [16h25]

Fatigue : légère

Humeur : au beau fixe

Estomac : café et eau

Cond. phys. : 1h30 de sport – je sculpte mon corps!

Esprit : apaisé

Boulot : petit effectif donc agréable!

Culture : “Entre les jours” côté lecture et “Bridget Jones baby” au cinéma hier

Penser à : la meilleure manière de reprendre l’écriture de mon roman

Avis perso : Colin Firth est vraiment hyper craquant (même en vieillissant!)

Loulou : n’a pas fait de colère pendant 2 jours, a un nouveau copain, aime la piscine, adore prendre le train, est en vacances, n’aime plus les bisous

Msg perso : (1) mon téléphone déconne, je ne t’oublie pas (2) prends soin de toi, fais le plein de jolies choses et de doux moments – tu es une fille épatante, je le sens, même derrière mon écran.

Amitiés : viennent me voir sur Paris (Yes!)

Love: enfin libre(!) – More ton come on the subject…

Sorties : demain, dimanche, la semaine prochaine (je fais le plein)

Divers : jeter un coup d’oeil à ce que propose Redubble (envie de combiner mots et papeterie – à suivre)

Courses: chez Biocop ce soir (indispensable)

Envie de : vous dire MERCI

‘zic: Fuck You (Lily Allen)

Fuck you
Fuck you very, very much
‘Cause we hate what you do
And we hate your whole crew
So please don’t stay in touch

Fuck you
Fuck you very, very much
‘Cause your words don’t translate
And it’s getting quite late
So please don’t stay in touchcocktails_3-464cbd

Posted in Women of the World

Angel Vibes

She comes from above. I can see her. She has a name. She is smiling, telling me I am safe. She didn’t lose any battle. She survived them all.

I can feel her, close to me. She is caressing my face, drained by tears. She’s talking to me, with gentle words “don’t worry, I am there, you’re not alone.”

She is calling me by my name. She is showing me the way – out of this place of despair. She is telling me not to go home tonight, to call a friend, to let go.

She is so far away and so alive in this moment.  She is like a friend by my side, supporting my pain, shooting inside my veins the energy I need to face fear without being afraid. As I stay under the rain, soaked from head to toe, feeling like a shadow, I feel the warmth of her smile, the raw kindness of her soul enveloping me, southing my shaking body.

She is an angel. She is a like the rising sun. She is empowering me.

I left.

Him. And all the messy memories.

I saved my life.

She prepared the way and put loving marks on the road so I won’t feel lost.

She left and came back.

Every time I cried in the starless nights. Every time I felt I could not make another step. Every minute I would rather die than face the emptiness, the heaviness of my belly, full of life.

She never let go of my hand.

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I told you she is an angel. The one with her name on her grave. She did not die. She is rising above the clouds, above the storm, above the hurricane that shatter so many lives.

She showed me her beautiful heart, her unique value. She transformed pain into thousands of yellow lights. She painted my sky in blue. She told me “I love you”. And I believed her.

She took me out of darkness, out of the fucking nightmare I was living in. One night, I called and she cut the chains, she opened the doors so I could escape my prison. She set me free.

When I pray, I spell out loud her name. Beautiful K.A.Y

I am sending you love across oceans and seas, across continents till the endless heaven where you are saving lives every single day.

And Kim, Thank You for Your Love & Light

Credit Image

Posted in Carnets de route

Pourquoi je n’arrive pas à être heureuse pour toi…

Il y a de cela quelques mois, j’écrivais ici combien l’annonce d’une naissance à venir me mettait en joie. Bonheur pour la vie qui se faufile et pour l’amour qui dit « oui ».

Pourtant parfois, à l’annonce d’une naissance, quelque chose s’empare de moi, une angoisse, une crainte. Tu es un proche, une amie, quelqu’un que j’aime ou que j’estime. Je ne souhaite que ton bonheur, le vôtre aussi. Mais à l’annonce de cette nouvelle, des souvenirs refont surface, des choses dites puis tues, des images se battent devant mes yeux et mon cœur se serre à l’idée qu’un enfant va venir, au milieu du chaos de vos vies.

Ce n’est pas de la jalousie. Ni un jugement, je ne me permettrais pas. Et pourtant, je reçois cette nouvelle comme un coup de poignard. Il n’y a pas si longtemps, il te trompait. Il n’y a pas si longtemps, tu pleurais dans ta chambre, les jambes repliées sur ton ventre contracté, des ecchymoses sur le visage – il t’avait frappée. Il n’y a pas si longtemps, il est parti. Puis il est revenu. Il parait qu’il avait changé… Il n’y a pas si longtemps tu m’avais juré – jamais plus d’enfant – j’ai déjà donné. Qu’est-ce qui a changé depuis ?  

Ton corps est blessé, tu te traînes entre l’hôpital et ton lit. Et soudain, une nouvelle vie qui tape au carreau de tes nuits d’insomnie.

Qu’est-ce qu’il faut dire dans ces cas-là ?

Là maintenant. Rien. J’ai mal, terriblement mal pour toi. Et pour l’enfant qui va naître. Pour ceux qui grandissent, qui quittent la maison. Pour ceux qui restent, pour ceux qui assistent chaque jour à tes efforts magistraux pour trouver le courage de sortir la tête de l’eau.

Il n’y a pas si longtemps il t’a dit, si tu capitules, je prends les enfants. Il n’a pas ta culture. Peut-être même pas ta religion. Tu me dis que ce n’est pas grave – l’amour dépasse toutes ces limites dont je te parle. Je crois en toi. Mais j’ai peur pour toi. Parce qu’un enfant c’est pour la vie, c’est lui donner le meilleur, l’accompagner pendant des années. Et c’est parfois épuisant, éreintant, douloureux. Et c’est parfois fabuleux, merveilleux. Parfois tu restes deux et parfois tu te retrouves seule. Tu connais, tu es passée par là. Tu ne te souviens pas ? Et lui, qu’est-ce qu’il a fait pour toi ? A part t’emprisonner loin de chez toi ?

Je sais bien que chacun, sa vie, chacun, son destin. Pourtant je donnerais cher pour que tu ne retombes pas, pour que tu ne te fasses pas mal encore une fois, pour que ta vie ressemble davantage à une route agréable et calme, sans toutes ces chutes vertigineuses qui te plaquent à terre.

Hier soir à la télévision, en voyant le ruban rouge « alerte enlèvement » défiler, j’ai pensé à toutes ces femmes qui gardent au fond d’elles (sans oser l’avouer) cette peur si naturelle de voir celui qu’elles aiment se faire enlever. On se jure qu’il ne passera jamais à l’action. Et pourtant depuis la nuit des temps, vole dans l’air saturé cet évènement passager, incertain, qui dépose sur nos vies des centaines de points d’interrogation…

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J’aimerais sauter de joie, t’assurer que tout ira bien, te féliciter, le féliciter (non ça c’est au-dessus de mes forces). J’aimerais te dire que je l’attends autant que toi ce petit être innocent qui rejoindra bientôt votre famille. Mais au fond de moi je le sens je suis triste. Il va me falloir un peu de temps, pour digérer, pour te répondre. En toute amitié…

Comment faites-vous face à ce genre d’annonce ? Arrivez-vous à être heureux pour l’arrivée d’un bébé, quand les dés de la famille sont pipés ?

Posted in Interview Femmes Inspirantes

Interview Femmes Inspirantes – Mylène du blog “Les défis des filles zen”

Je reprends ma série d’Interview sur les femmes inspirantes, celles qui sont créatives, positives, motivantes, qui parlent avec le cœur, partagent et soutiennent, celles qui ont des idées, des envies, celles qui suivent leurs rêves et leur donnent vie.

Aujourd’hui je donne la parole à Mylène du blog les défis des filles zen – Bonne lecture en espérant que dès la fin de cet article, vous irez vous abonner à ses défis! 

  1. Tout d’abord (sans faire dans l’original), peux-tu nous dire qui se cache derrière « Les défis des Filles Zen  » ?

Moi, Mylène, 34 ans, deux bébés, un chéri, un boulot et une belle maison près d’Avignon 🙂 Mais surtout, je suis une personne dotée d’une activité intérieure intense, engagée depuis 2 ans dans une démarche active et enthousiaste de changement pour vivre une vie qui me ressemble plus.

Voilà, je crois que l’essentiel est là !

  1. Quel est ton parcours personnel / professionnel ?

J’ai été une enfant très sensible, et particulièrement angoissée, sans rien avoir vécu de difficile d’un point de vue extérieur. J’ai grandi dans une petite ville de province, perdue au milieu des montagnes, ce qui – je crois avec le recul – m’allait très bien.

J’ai toujours été très curieuse, intéressée par plein de choses, mais gênée par des émotions très fortes que je ne savais pas gérer. Je me suis rapidement rendue compte de l’impact positif que pouvaient avoir sur moi les livres inspirants qui traitaient de développement personnel.

De fil en aiguille, j’ai ainsi découvert la pensée positive, la loi d’attraction, la méditation, la pleine conscience. Le bonheur, la sérénité, l’épanouissement sont devenues une passion 🙂

Parallèlement à cela, j’ai choisi un parcours professionnel sécurisant, familial et confortable, totalement éloigné de ces préoccupations : les finances, la comptabilité 🙂fullsizerender

  1. Parle nous des origines du projet, du blog – pourquoi ce nom – pourquoi des défis?

J’ai eu début 2015 un accident de parcours. Un souci de santé qui m’a obligée à rester alitée pendant 2 mois. C’est drôle, revenir sur cet évènement me fait prendre conscience du chemin que j’ai parcouru depuis 🙂

J’ai passé un premier mois très difficile. Entre la souffrance, l’inquiétude, et l’ennui. Je me revois sélectionner les programmes TV qui allaient m’aider à passer le temps. Et puis, il y a eu une succession de petits déclics : un livre “demain est un autre jour” de Lori Nelson Spielman. Puis un autre, et encore un autre. J’ai décidé de faire le point. Sur ce que j’aimais faire. Sur ce que croyais aimer faire. Sur ce que les autres voulaient que j’aime. Sur ce que je croyais que les autres voulaient que j’aime faire… !

J’ai décidé de changer ma vie, de la transformer, de reprendre le contrôle. Mon blog, c’est mon outil de travail pour me construire une nouvelle vie.

J’ai choisi le format des défis car ce qui nous manque le plus, c’est la motivation, c’est l’action. Les informations du type “x trucs qui rendent heureux”, ça ne manque pas. Ce qui nous manque, c’est de nous engager et de réaliser les changements.

  1. A ton avis, quel est le principal atout des femmes dans la société du XXIe siècle ?

Sans hésiter, la réunion de deux choses : notre sensibilité, notre empathie, notre conscience naturelle du caractère précieux de la vie. Et notre éducation qui nous permet désormais d’accéder à de hautes responsabilités. Je crois fermement que le monde a tout à gagner à avoir davantage de femmes au pouvoir.

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  1. Et le combat le plus important qu’elles doivent mener ?

Prendre confiance en elles pour diffuser ces belles valeurs !

  1. Que souhaites-tu partager via ce site ?

Je souhaite inspirer des personnes comme moi, des femmes qui sentent qu’elles pourraient faire encore mieux, vivre une vie plus proche de leurs attentes, de leurs convictions.

Par mes témoignages hebdomadaires, je souhaite leur montrer qu’il est possible de changer sa vie, et de construire étape par étape la vie qui leur correspond. Que de petits gestes réguliers suffisent à produire de grands changements.

Je souhaite leur donner l’envie de passer à l’action, de prendre du temps pour elles, d’écouter leur coeur, d’accueillir qui elles sont pour mieux se révéler et s’épanouir.

  1. Quelles sont tes sources d’inspiration – de motivation ?

Mes sources sont très nombreuses. Mais lorsque tu me poses cette question, je pense très fort à deux personnes, alors je vais parler d’elles.

La première, c’est une coach que j’ai rencontrée il y a deux ans maintenant. Une femme merveilleuse, parfaitement à sa place, souriante, généreuse et disponible.

La deuxième, c’est une formatrice en méditation de pleine conscience avec qui j’ai travaillé pendant 3 mois l’an dernier. Une femme positive, souriante, et incroyablement présente à l’instant.

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  1. Et tes projets, à court, moyen, long terme ?

A court terme : professionnaliser mon blog et améliorer encore sa visibilité.

A moyen terme : vivre de mes ateliers en ligne et en réel pour aider les femmes à s’épanouir et les personnes hypersensibles à se révéler.

A long terme : être présente à l’instant.

  1. Trois mots qui te caractérisent le mieux ?

Hypersensible, organisée, passionnée.

  1. Enfin un dernier pour la fin…

Gratitude… pour les personnes qui me suivent et me portent pas-à-pas vers ma vie idéale.

Merci à toi Marie d’être telle que tu es.

Source Images – Son blog – Sa page HC

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Tout me ramène à toi

Est-ce l’automne qui me glisse des souvenirs ? Ou bien le cycle de neuf ans qui s’achève, enfin ?

On dit que tout recommence en année 1, que les leçons apprises sont intégrées, que celles qui sont en suspens reviennent nous titiller pour les neuf prochaines années.

L’odeur de la nature, les épices fruités, la nuit qui tombe à peine rentrée, les jours de pluie qui s’additionnent ou bien quelque chose dans l’air – la période si spéciale de mon anniversaire.

Tout me ramène à toi. Les lumières sur le boulevard, les amies retrouvées, les matins sous la couette ou un arrêt chez Starbucks pour un Chai Latte. Il ne manque que le journal local.

Tout me ramène à toi. Et aux souvenirs heureux, au froid qui s’invite au réveil, aux yeux malicieux. Puis une musique, l’envie de lâcher prise, d’embrasser la saison.

Tout me ramène à tes rues peuplées, tes bars surchargés, ces journées entières à refaire le monde autour d’un déjeuner improvisé.

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Tout me ramène à l’intérieur de ce qui a compté, de ce qui m’a changée, de ce qui a bousculé ma vie mais m’a rendu ma liberté. Tout me ramène au cœur de moi.

Et sur les photos, tu danses en attendant mes pas, qui viendront dans quelques mois, faire le plein de toi.

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In a rush…

Some days I have the urge to write. If I did not have a full time job, I would write all day. I have so many things to tell, to share.

Other days, I feel empty. No words have the power to peace my mind, to calm my doubts.

With every step I make, I can clearly see that I get better, that my heart heals, that my pain vanishes.

Still there are days when I wonder how quickly all this happened, how quickly I lose track of efforts, past memories and crazy thoughts. I wonder how I arrived where I am, without losing that much of my joy, my faith.

What does not kill you does not make you stronger, it changes you, it makes you more aware of life, of what life is about. It changes your fear into no fear at all. What does not kill you sets you free.

These days, I am letting go of everything of a past which is not that far away. In between nightmares, I let life take me by the hand and show me the wonders I could not see for a while.

I am aware of the process; I remain patient, even when I wish to rush into the future, when I wish to knock at the door around the corner. I stand alone for a while, breathing in the silence and peace of my soul.

Posted in Carnets de route

Revenir à soi

Sélectionner.

Ses pensées. Et le flot d’information qui passe par tous ces moyens de communication, qui nous rapprochent mais nous font aussi parfois décrocher.

Faire du tri.

Dans ses idées. Et dans le flot saturé de rêves, d’envies, de projets d’autrui. Ici, une nouvelle manière d’organiser ses carnets, là une application pour gagner du temps ou plus loin, un agenda qui nous propose de voir la vie sous un nouvel angle et de vivre en accord avec nos valeurs.

Beaucoup de tout. Beaucoup de trop.

Pour celles et ceux qui zappent, c’est facile. On coche et on passe à autre chose.

Pour celles et ceux qui approfondissent, ça devient compliqué. On sature vite. Ou on plonge dans les abysses. Complètement insensée cette pression que nous nous imposons.

Je courre parfois. Vous aussi peut-être. Après cette perfection. Très relative. Si hypocrite. Personne ne vit le bonheur à 100%. Certains jours sont plus compliqués que d’autres. Pour tout un chacun. Et ceux qui disent qu’ils échappent à la règle, que la vie est un doux fleuve tranquille, ne serait-ce pas eux qu’ils trompent. Avant les autres.

Je crois que la vie est faite de ces instants hors du temps et de ceux communs à tous, parfois bancals, d’autres fois plus stables, pas si extraordinaires, juste vrais. On veut souvent ressembler aux autres, faire « comme » ou pire « être comme ». On rejette les cases mais on s’y jette à corps, cœur perdu pour avoir cette impression, bien éphémère, d’appartenir « à ».

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Je laisse de côté le « bullet journal », lui préférant un agenda classique et peu importe si mes listes et mes projets, si mes rêves se promènent sur des carnets divers et variés. Je laisse de côté ces agendas censés nous apporter une vie paisible, zen et rangée. Le chaos nous donne aussi la chance de voir la beauté qui nous entoure – redresser la barre – changer la donne. J’abandonne ce qui ne me sert pas pour me concentrer sur mes envies à moi, sur ce que je souhaite accomplir, sur les mots que je fais danser du bout de ma plume et sur ces vies que je dessine avec passion, à l’infini.

Dites-moi, vous arrive-t-il de vous disperser ? De perdre de vue vos objectifs ? Ou de courir après quelque chose qui vous éloigne de vous-mêmes ?

Comment gérer-vous cela ?

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Posted in Les Instantanés Singuliers

Instantanés Pluriels – Octobre / Novembre 2016

Nous avons retrouvé notre rythme de croisière et vous avez été six à répondre présentes à ce rendez-vous. J’ai pris plaisir à découvrir vos photos et vos préférences. Mille Merci.  Place aux participations, certaines délicieuses, d’autres méditatives ou très originales:

Pause café et gourmandise – Julie (la pause détente)

Capsules Nespresso et Bijoux – Sabine (l’originale)

Un mercredi en hiver – Linette (la délicieuse)

Quand l’automne s’installe – Nathalie (la suspendue dans le temps)

Octobre au soleil – Catwoman (la chaleureuse)

Café – Pidiaime (l’éclectique)

♥♥♥

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Le prochain thème:

Arrêt sur image, le temps se suspend. Le cliché surprend. Vous vous regardez ou vous regardez le monde.Vous surprenez un REFLET – le vôtre ou celui d’un objet, d’un instant.

Et pour le texte, voici la photo sur laquelle je vous propose d’écrire quelques mots / lignes

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Posted in Les Etats d'Esprit du Vendredi

Les états d’esprit du vendredi 14.10.2016

Voilà vendredi! J’ai laissé passer le rendez-vous la semaine dernière mais je m’y colle avec bonheur aujourd’hui. Petit rappel, le rendez-vous “les états d’esprit” a été crée par Zenopia et The Postman. Pour participer c’est simple: copier le formulaire – noter l’heure de début et de fin – laisser un commentaire sur leurs blogs respectifs pour la mise à jour des participations et le tour est joué. C’est parti:

Vendredi [15h51]

Fatigue : je me repose, je gère

Humeur : mi-figue, mi-raisin

Estomac : des fruits et des pâtes

Cond. phys. : ai repris le sport – 3 heures cette semaine plus de la marche

Esprit : préoccupé

Boulot : mon patron n’est pas parti en déplacement, mais je ne l’ai pas vu beaucoup – je suis indépendante sur un projet et ça me va

Culture : Louise Hay et Anne Sylvestre (ses chansons sont juste Extra)

Penser à : préparer les affaires pour les vacances de Loulou

Avis perso : (1) la prochaine fois qu’une femme me dit qu’elle va faire un bébé toute seule, je la mets en garde…C’est beau d’être maman mais qu’est-ce qu’on en chie ! (2) dès qu’on lâche les vannes parce que rien ne va plus, rien ne sert d’ajouter « mais dieu seul sait si je l’aime mon enfant » – on dit juste qu’on en a ras le bol et on a le droit (ça vaut aussi pour les mamans en couple et les papas…), ça n’a rien à voir avec l’amour…

Loulou : crie le matin et le soir, n’aime pas le centre de loisirs, dessine des bonhommes avec une tête et des bras, ne veut plus me voir, rêve des vacances…

Msg perso : (1) je t’appelle sans faute la semaine prochaine (2) j’ai pris ma journée le 30

Amitiés : pouponnent, craquent, pleurent, ont plein d’envies mais de temps, changent de maison, sont là pour moi, se posent autant de questions sur le sexe des anges que moi…

Love: n’ai pas la tête à ça

Sorties : dimanche et la semaine prochaine

Divers : Les mamans solo n’ont pas toutes 1 we s/ 2 pour décompresser et prendre soin d’elles. Elles ont beau parfois être très heureuses que le papa ne soit ni investi, ni présent, elles aimeraient bien aussi pouvoir déléguer un peu.

Courses: des huiles essentielles et du chocolat pour la classe de loulou

Envie de : calme

‘zic: Choix de Loulou pour cette fois encore – Anne Sylvestre

« Si tes rêves s’en vont Marine
Sur les ailes du vent,
Naviguer dans les mers de Chine
Avec les poissons volants
Refrain

Ohé petits marins,
Voguez si bien,
Voguez jusqu’à demain,
Demain n’est jamais loin

Si tu n’as jamais vu, Marine
Toutes ces plages d’or,
Elles sont comme tu les imagines
Et bien plus belles encore,
Refrain

Si tu veux trouver ton île,
Il te faudra naviguer,
Même si c’est difficile,
Il faut chercher.
Peu importe le voyage,
L’aventure est dans ton cœur,
Mais le plus grand des naufrages,
C’est la peur…
Vendredi [16h11]

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On se dit…

Dis, on se dit les choses.

On met carte sur tb71b91bae5a0c6386d899fa5ece7a765able. Quelques minutes.

On lâche les vannes. Pour une fois.

Dis, on se dit notre mal-être. On s’avoue nos plus terribles regrets. Ou nos plus grandes déceptions.

Dis, on se dit tout avant que tout se taise, que le silence nous vole nos mots.

Dis, on se dit ce qui fait mal, même si ça nous fait mal. Ca passera.

On se parle, notre dernière chance de redresser la barre. Avant qu’il ne soit trop tard.

Dis, on se dit nos fautes, nos chagrins. On sort de leur trou les blessures de l’enfance, tout ce qui nous fait peur.

Dis, on se dit les maux qui fâchent. On se lance à la poire tout ce qu’on garde en soi.

On pleurera peut-être un peu ou bien la rage au bord des lèvres, on aura envie de tout casser. On sortira pour respirer.

Dis, on se les dit ces mots qui attendent au fond de nos tripes de voir le jour.

On se libère. Quelques secondes seulement. Et fini les tourments.

Dis, tu sais, j’ai du mal avec les silences qui s’éternisent et les non-dits qui s’accumulent.

Ca ne sert à rien…

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When life is messy…

Sometime life is pretty messy

Sometime life is crazy or sad

Sometime we feel like dropping on our knees

Sometime we feel like giving up

Sometime people are letting us down

Sometime people are showing us their dark side

Sometime life seems like a never ending struggle

Sometime nothing makes sense

Sometime we do feel like crap, not good enough

Sometime we only wish to stay all day in our pajamas cursing the entire world

Self-absorbed in the visualization on our worst future nightmare

Self-pity works miracles but does not serve us in the long run

Indulging in chocolate cookies or alcohol is not good either

At least we are trying something to feel better

Sometime life gives us sour lemons

And it’s up to us

To stand up

To show up

To decide between fear and love

To choose what we’d like to experience…

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Les sourires du lundi #2

J’avais débuté ce rendez-vous avant l’été mais comme vous le savez maintenant, j’ai du mal avec la régularité. Ce n’est qu’aujourd’hui que je reprends du service après une semaine OFF sur le blog. N’hésitez pas à partager vous aussi vos douceurs du quotidien. La gratitude fait des miracles, pourquoi s’en priver !

  • Vos mots: messages de soutien, bienveillants, messages qui boostent, font aller de l’avant. Et comprendre une chose, que la manière dont nous réagissons face aux agressions a le pouvoir de changer notre gestion de ces mêmes agressions. Nous avons à tout moment le choix entre la peur et l’amour.
  • Notre premier cinéma avec l’escargot: profiter d’un samedi après-midi sans obligation pour nous rendre dans Paris et aller voir « Monsieur Bout de Bois ». Un coup de cœur réciproque qui a ravi petits et grands dans la salle. Et s’offrir en sortant un pain au chocolat !

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  • Après-midi Jeux à Bercy: rencontrer une maman et son petit garçon, regarder nos fils s’amuser comme des fous, comme s’ils se connaissaient depuis toujours. Papoter sur tout, la vie, les moments durs et nos victoires. Prévoir de se revoir.
  • Mes mots: mieux comprendre pourquoi je suis ici, pourquoi j’écris. Toujours cette envie chevillée au corps de partager mes réflexions sur la vie et de parler de toutes ces vies croisées – dessiner des histoires qui me / vous font voyager, appréhender le monde différemment, qui touchent, interpellent.
  • Aller à la piscine: l’escargot adore ce moment, patauger, sauter, faire des vagues dans l’eau. Moment complice pour nous deux. Le voir heureux me rend heureuse !
  • Les défis zen de Mylène: chaque semaine, se poser pour appréhender le quotidien plus sereinement. Et pratiquer au hasard la pleine conscience, l’écoute bienveillante, la CNV ou trier son dressing, faire un point sur nos résolutions, définir nos priorités, créer la vie qui nous ressemble.
  • Bloggeuses Inspirantes: débuter et terminer le livre de Chris Carter « Help and Hope while you’re healing » – un bijou. A savourer, à lire et à relire, que les blessures, accidents, maux soient physiques ou psychologiques. Un guide plein de douceur et de générosité.
  • Recevoir les premières participations aux Instantanés Pluriels

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  • Livre en cours: travailler avec une créatrice pour la couverture, apprécier chaque étape du projet, définir davantage le sujet, créer un recueil poétique et aérien sous forme de textes courts.
  • Reprendre mon carnet « se souvenir des jolies choses » réalisé par May et noter chaque jour un bonheur particulier.
  • Prendre le temps de sélectionner des poèmes en anglais écrits au fil des cinq dernières années et réfléchir à la meilleure manière de vous les offrir. Un livre et peut-être plus…
  • Se préparer chaque matin un Lait d’Or (inspiration Cécile du Palais Savant & Aleksandra de Yoga & Tea) – boisson délicieuse et lumineuse pour démarrer la journée sous les meilleurs hospices.
  • Reprendre le sport et profiter d’un moment pour moi au creux de semaines chargées.
  • Lâcher prise sur les choses que je ne peux maîtriser et me concentrer sur ce que je peux changer. Avec chaque respiration, prendre conscience de ma valeur et me délester de tout ce qui m’attache encore au passé, à des pensées / émotions négatives. Avancer librement dans la paix, la sérénité, l’amour et le bonheur.

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Du rire aux larmes

Je tombe. Je rebondis. Je tombe. Je rebondis.

J’ai dû être une balle dans une ancienne vie !

Sans rire. Je fonds en larmes. Puis je souris. Je fonds en larmes. Et je me dis « allez souris ! »

Je me force. Je fais illusion. Ca marche plutôt pas mal.

J’ai dû me prendre tellement de raclés dans ma vie de balle, que je suis vaccinée.

C’est dingue parce que c’est quand tu crois que tu as passé un cap, que tu baignes dans le bonheur, un bonheur tout beau, tout doux, de celui que tu vois étalé à tout va autour de toi, c’est à ce moment précis où tu dégringoles 25 marches.

Et que tu te retrouves la tête dans le cambouis, à te dépatouiller pour ne surtout pas tâcher ta belle robe dorée.

En fait le mieux serait que tu te laisses aller – la robe ne va pas te sauver de toute façon – que tu t’étales de tout ton long, que tu te laisses une chance de toucher le fond de la piscine. Là, tu te sens libre de pleurer pendant des heures, de te transformer en Calimero, d’en vouloir à la terre entière. Je sais c’est facile, mais qu’est-ce que c’est bon de ne plus rien contrôler, de s’affranchir de toutes ces belles idées qui disent qu’il faut positiver, avoir la foi, de toutes ces théories qui veulent te faire croire que cette situation pourrie dans laquelle tu te débats, c’est toi qui l’a créée, que tu n’attires que ce que tu donnes et qu’au fond tu es la victime de tes propres pensées… Et MERDE !

Ce matin, après avoir craqué dans l’ascenseur (j’aurais dû attendre d’avoir passé la porte de l’école en sens inverse) et avoir tenté de rattraper le coup avec l’escargot, cramponné à son doudou (c’est le seul à même de le rassurer en ce moment – je crois que je vais aller déposer un cierge au Saint des Doudous pour le remercier d’être là et de pallier à mon incapacité générale à gérer mes émotions de mère).

Pas étonnant qu’il soit imbuvable à la maison…

Les enfants ça sent tout. Là, il n’y a même pas besoin de sentir. Ca se voit comme le nez au milieu de la figure. Tout se barre en live. Il y a comme un parfum de dépression dans l’air. Personne ne se parle. Dans 100m2 ça peut peut-être passer, mais dans 40m2, c’est un peu délicat – du coup pas d’autre choix que d’aller passer ses nerfs sur la cuvette des waters (ça aide d’être poète !)

Je suis arrivée au bureau, après m’être demandée un nombre incalculable de fois (1) si je ne devais pas poser ma journée pour m’aérer l’esprit (mais quoi faire pendant plus de 9 heures seule dans Paris ?) – (2) si j’avais bien fait de tout accepter sans broncher sous prétexte que j’avais fait un mauvais choix – (3) si je n’aurais pas dû au final céder à ma première impulsion – accoucher sous X (déplorable !!).

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Et en me regardant dans la glace je me suis remerciée intérieurement de ne pas avoir mis de mascara ce matin. J’aurais eu grand mal à maquiller les dégâts. J’ai encore la tête dans le brouillard, comme si je venais de passer dans l’essoreuse à salade (ça me remettrait peut-être les idées en place).

Il y a des heures où je n’en peux plus, où j’ai l’impression de me farcir un retour vers le passé forcé. Et d’autres où je me dis, une fois de plus, que je vais me battre, que ça va aller, que je suis belle et la meilleure maman du monde (promis je n’ai pris d’ecstasy !), que nous allons ensemble dépasser tous ces non-dits qui nous gâchent la vie, que nous allons être plus forts que ce qui nous détruit (anges du ciel et de la terre, à vous de jouer !)

C’est fou quand même de se gâcher l’existence alors que nous avons tout pour être heureux : un toit, la santé et la sécurité matérielle. Mais purée qu’est-ce qu’il nous faut de plus ? Qu’est-ce qu’on attend pour profiter de tout ce qu’on a et qu’un jour on n’aura plus ? Pourquoi on se pourrit autant la vie avec des idées toutes faites sur plein de choses ? Pourquoi on n’arrive pas à s’aimer, à se le dire et à dire aussi quand trop c’est trop, quand on a besoin de souffler, quand on a besoin de s’aérer ? Pourquoi on a tant de mal à vivre, quand d’autres à côté se débattent dans des tourments mille fois plus importants ?

Pourquoi, Bordel de Merde ? (marre d’être poète d’un coup !)

C’est un peu les montagnes russes mes journées en ce moment. Je me sens glisser puis refaire surface. J’ai envie de m’effondrer dans des bras amis ou de danser avec mon petit homme au milieu du salon.

J’ai juste envie que ma vie, la sienne, la nôtre, retrouve des couleurs.

Dehors, le soleil brille, c’est déjà ça !

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