Je me disais il y a quelques jours qu’une pause blog s’imposait – cela faisait longtemps – et comme par magie, ou bien est-ce un sage quelconque qui a usé de ses pouvoirs, pour me refiler une charge colossale de travail. La pause s’impose d’elle-même!
Une copine m’a gentiment dit que la poésie n’intéressait pas vraiment les gens, que c’était juste comme ça, qu’il ne fallait pas y voir de mal. Et que c’était bien normal de n’avoir eu que très très peu de retour sur les 70 mails envoyés à des personnes qui sans cesse me disent qu’elles adorent ce que j’écris. A moins que la crise…
Bon, c’est là que je me suis rappelée que. Non rien. Vraiment. Autant en rester là, à regarder le monde et à ne pas toujours le comprendre. D’ailleurs il y a une autre chose qui me complique la vie en ce moment, le service des Ressources Humaines. Il devrait y avoir deux RH dans une même structure, une personne pour les directeurs, les talents, les potentiels. Et une pour toute la population qui n’intéresse personne, une pour le petit peuple en quelque sorte, une pour ceux qu’on échange comme des paquets de linge sale parce que ça arrange un temps, une pour celles qui triment et qu’on laisse dans le flou le plus total sans y voir de problème.
Des règles de deux semaines – est-ce la préménopause déjà? – de quoi voir le pic de fatigue augmenter considérablement. Du coup, extinction des feux de bonne heure, si j’arrive à lire 3 pages j’ai de la chance. Je me rattrape le matin avec une séance de yoga qui me permet cette reconnexion à moi, si nécessaire.
Je lisais l’autre jour un texte qui disait combien le “prendre soin de soin” était une injonction de plus qui ajoute à notre charge mentale, comme si celle-ci n’était pas déjà aussi importante que ça. Même avec un enfant, pour ceux qui se demanderaient!
Ajoutez à ça, les parents qui débarquent toujours au moment où, enfin, tu peux prendre quelques minutes pour souffler et qui réveillent ton enfant qui, enfin, se repose. Et ajoutent leurs problématiques de vie aux tiennes. Pas grave heureusement les problématiques mais qui polluent un peu tes heures d’éveil.
Et donc le boulot. Heureusement mon patron est top (même si je ne valide pas toutes ses décisions) et mes collègues plus qu’agréables. Mes valeurs sont mises à mal la plupart du temps, pourtant j’y trouve encore ce qui m’anime. Fort heureusement.
Pour prendre la vie comme elle vient, l’apprécier et la vivre pleinement, je vais faire une petite pause donc, je maintiens l’atelier d’écriture bien sûr et pour le reste on verra. J’ai besoin de clarté avant de poursuivre (ou non) l’aventure…
Bon et beau dimanche à tous et à toutes!