Posted in Atelier Ecriture L'Atmosphérique

Challenge Ecriture – Fin

Photo by Vie Studio on Pexels.com

Il faut un début et une fin à tout. J’ai moins de temps et vous aussi. J’ai envie d’autres choses et vous aussi sûrement. Les idées ne manquent pas, mais je crois qu’il est temps de tourner la page de ce rendez-vous. Il y a bien un peu de nostalgie, de ce temps où les participations se comptaient sur les doigts des deux mains! Ce temps est révolu et ce n’est rien de moins, ni de plus que le cycle de la vie. “Go with the Flow”…

Merci à toutes celles et ceux qui ont participé, pour tout ce que chacun m’a apporté, de rires, d’émotion. Nous continuerons à échanger différemment et peut-être que de temps en temps je vous glisserai, ici ou là une idée, à décliner à votre façon!

Posted in Atelier écriture

Photomaton Maudit

@ Derek Lee

Emma ou l’art de se compliquer la vie! Le photomaton est déjà une épreuve de force dans son pays. Mais alors dans un pays étranger, avec des sigles pour lettres, au centre d’une gare ultra bondée, c’est le parcours du combattant. Emma semble aimer ça, les histoires compliquées.

Emma commence à suer, de grosses gouttes, qui dévalent sur ses joues et imprègnent son t-shirt. Le fauteuil en plastique orange lui colle à la peau. Elle n’aime pas les souterrains, ils l’angoissent. Elle n’aime pas ne pas comprendre. Elle se sent seule face à cette machine qui lui répète les mêmes mots sans qu’elle n’en saisisse le sens.

Le fauteuil est défectueux, il ne tourne pas, elle tente alors des positions aussi loufoques les unes que les autres, qui la laissent pantelante et à la limite de l’explosion. Ce n’est pas la première cabine qu’elle teste. A chaque fois, le même rituel. A chaque fois, la même crainte de ne pas avoir la sacro-sainte photo demandée par l’Ambassade. Si elle ne voulait pas se tirer d’ici aussi rapidement, elle pourrait s’offrir le luxe d’un photographe maniant les langues et l’objectif à la perfection.

Mais elle n’a pas le choix. Comme souvent. A la sixième tentative, la photo ressemble enfin à quelque chose. Emma est en eau. Elle a des airs de vieux chien mouillé en quête de repères. Avec son short blanc maintenant transparent et son t-shirt qui met en évidence son absence de soutien-gorge, le “no bra”, une mauvaise idée de plus, elle sort de son antre et se mêle, non sans gêne, à la foule des voyageurs, avide de retrouver l’air pollué de cette ville qu’elle n’a jamais aimée.

Ce texte est ma participation à l’atelier d’écriture d’Alexandra – Une photo Quelques Mots 412

Posted in Emprise et Renaissance

Couple: Attention Danger!

Photo by RODNAE Productions on Pexels.com

Ecrire sur le sujet, j’avais donné. Je m’étais même dit que je pouvais tourner la page, de toute façon si les expériences des uns servaient aux autres, ça se saurait et le monde serait plus beau et moins cruel que ce qu’il est. Toutefois je ne peux pas oublier que l’expérience d’une femme est ce qui m’a en partie sauver la vie. Alors, que faire?

En en discutant avec ma sophrologue lors de notre dernière séance, je me suis rendue compte que de toute manière, que je le veuille ou non, cette expérience (comme les autres d’ailleurs) faisait partie intégrante de ma vie, que je pouvais la reléguer au fond d’un placard si je le souhaitais en me disant que je l’avais dépassée, qu’elle resterait ce qu’elle est et qu’elle pourrait potentiellement se rappeler à moi de temps en temps.

Alors, voilà, j’écrirai encore, de temps en temps, sur le sujet. Parce qu’il est d’actualité, parce que j’en ai marre de voir qu’on ne parle que de violence physique, alors que la violence revêt plein d’autres formes, parce que quand j’écoute les gens parler, il arrive que beaucoup de feux rouges s’allument et que si tout le monde se tait, la violence continuera à faire des victimes.

En écrivant mes états d’esprit ce matin, je me suis demandé à quoi ils auraient ressemblé si je les avais écris il y a 10 ans. Et bien, à peu près à ceux d’aujourd’hui ou de la semaine dernière. Parce qu’à l’époque quand je parlais de ma vie de couple, j’occultais complètement le moche. C’était une manière de me protéger. Si j’avais ouvert les vannes j’aurai perdu pied. J’avais besoin d’afficher un bonheur sans nuage pour survivre à mon quotidien. Mais attention, tout n’était pas noir et c’est bien pour cette raison que j’arrivais à me persuader que ce qui n’allait pas ne faisait pas le poids avec ce qui allait! Un bon dîner et j’oubliais les heures d’angoisse, un café pris en terrasse et j’occultais le silence glaçant des 7 derniers jours, un restaurant et je mettais sous le tapis les humiliations régulières.

Et puis je lui trouvais des excuses, une enfance difficile, une intégration compliquée, l’éloignement de sa famille, de sa culture. Parce qu’il en avait chié, il avait le droit de me pourrir la vie. La solution de facilité! Sauf que rien, absolument rien, ne légitime la violence, qu’elle soit dans les mots, les gestes, les menaces, la domination. Arrêtons un instant d’essayer de comprendre les bourreaux et intéressons nous pour de vrai aux victimes.

Alors mes états d’esprit auraient été plutôt positifs, ils auraient été le reflet d’une réalité rêvée, pour ne pas tomber, d’une réalité maquillée, pour que personne ne sache. Si quelqu’un avait su, quels auraient été mes choix? Partir, je n’en avais pas le courage. Pas encore. Alors qui aurait compris? Qui aurait compris que je reste dans une relation destructrice qui me bouffait mon énergie et ma santé psychique? Qui aurait permis que cette mascarade continue? Qui serait resté à mes côtés?

Tout le monde ou presque avait des doutes, mais je donnais si bien le change que c’était difficile de voir au delà de la façade tranquille et souriante que j’affichais en toute circonstance à l’extérieur. Les larmes, les cris, ce n’était que chez moi, la porte fermée à clé, quand je savais qu’il n’était pas là. Je n’ai jamais parlé de lui en négatif. Il faut dire qu’au début c’était presque un dieu pour moi. A cette époque, je ne voyais pas le toxique, je pensais que ses sautes d’humeur, ses mots blessants, ses attitudes déplaisantes étaient liées à une très grande sensibilité. La belle affaire! A cette époque, j’étais dans la remise en question permanente. Je me disais que c’était à moi de changer, que c’était moi qui voyait le mal partout, qu’il fallait juste le comprendre, que la vie à deux c’était des hauts et des bas et que tout allait bien, donc. Je ne voulais pas voir que j’avais changé (et pas en bien), je ne voulais pas voir que j’étais malheureuse. J’étais dans le déni total. Je dérivais sans m’en apercevoir.

Alors bien sûr aujourd’hui c’est plus facile pour moi de voir les signaux d’alarme. Ce qui ne veut pas dire que je puisse faire quoi que ce soit ou que je sois à l’abri. Par contre je peux écrire, je peux dire et je peux alerter. Après, chacun son histoire, chacun son chemin et sa façon de le mener.

J’ai appris de cette expérience que le couple n’est pas tyran, il n’est pas toxique, il n’est pas là pour nous challenger sans cesse, il n’est pas conflit permanent. Il n’a pas vocation à nous montrer nos ombres, nos failles 365 jours par an. Le couple n’est pas la domination d’une personne sur une autre ni la soumission d’une personne a une autre. Le couple est complémentaire et si il nous apporte plus de larmes, de peur que de rires et de confiance, alors la question “à quoi bon vraiment le vivre” se pose?

Posted in Carnets de route

Les Etats d’Esprit du Samedi 25.09.2021

Me revoilà un samedi encore (meilleur timing!) pour partager mes états d’esprit de la semaine, avec en passant une pensée chaleureuse aux deux fondateurs de ce rendez-vous incontournable et fédérateur du vendredi (Zenopia et The Postman) ou autres jours!

Début [08:17]

Photo: Balade le long de la Seine

Fatigue: de bonnes nuits donc ça roule
Humeur: joyeuse
Estomac: thé du matin en attendant le réveil de loulou
Esprit: focus
Cond. phys / Bien être. : Yoga et marche le weekend dernier

Projet/Boulot: une journée de TT moins dense pour équilibrer la semaine / un nouveau recueil en cours d’écriture.

Culture: LIVRES: La légende de nos père de Sorg Chalandon – The Reader de Bernhard Schlink (j’avais tellement envie de lire en anglais!) FILMS / DOCUMENTAIRES: C’est pas sorcier avec loulou (1 sur les félins et 1 sur le cadre noir de Saumur)

Penser à: préparer les cartes d’anniversaire en avance!

Les jolis moments: écrire, du temps à deux, déjeuner au soleil, créer une jolie couverture de carnet pour mon nouveau recueil de poésie, jouer avec loulou au square

Message perso: (1) ce que je pense n’est pas forcément juste mais bon je pense quand même qu’un peu de temps calme te ferait du bien! (2) prends soin de toi! (3) vivement le taroscope demain!

Loulou: a été à Giverny hier avec l’école, est invité à plein d’anniversaires, amateur de pétanque, me prouve par A + B qu’il est timide!

Amitiés : mails, cartes, messages
Love : très occupé, voyageur, toujours en mouvement!

Sorties : chez mes parents pour midi et avec un copain de loulou demain
Essentiel: la poésie du quotidien
Courses: pour la semaine
Envie de: être bien tout simplement!

Zic: Vitaa et Slimane, XY

Fin [08:31]

Posted in Mister Pop, Snapshots of my life

Being your mum

Credit photo @mariekleber37

We are getting to know each other. Day after day after day. It’s a rollercoaster and then a field trip with butterflies and rainbows.

It was not easy. I said it. Out loud. With guilt and without. We met in chaos and yet we’re still, alive and close, more happy than sad. Our miracle.

I knew, when leaving, that it’s the right choice. But I did not know it would take us to hell before we could see the first lights accross the night. It’s been a ride, one of a kind. With fear of loss and loss of innocence.

You drove me mad so many times, at a time I wasn’t able to cope with it. I got crazy and I thought I was, like he told me once. Tears went on and on. I needed tears to heal my wounds.

They all said it’s all about love but I know it’s not true. Love can’t do it all. It’s also about being able to face our greatest fears and to let go of our deepest desires. It’s about being able to say that we are not making it right, that something needs to be done.

And I did it. I let it all go, my mess, the awful days, your empty face, your pain, mine, the dark hours, me being stuck in the bathroom wishing to die, you lost behind the door and me being unable to reach out to you. I spat it out like it was lava. I broke free of years of humiliation and threats.

Sometimes we remember these moments and we laugh. Maybe it’s for the best. We are so different now. It does not change the past and I’d love if it could!

But only today matters and what we’re going to do with it. In a way it makes me stronger, our relationship, the way it is, I know what I’d fight for if I need to. It feels like I’m not afraid being your mum anymore…

Posted in Humeurs d'Auteur, Tout un poème

Le vent m’a soufflé…

Credit photo @mariekleber37

Les péniches d’un côté
Et les grands oiseaux blancs dans le ciel
Long-courriers solitaires attirant ton regard

Par un jour d’or
Aux rayons phosphorescents
Nous nous sommes retrouvés près de l’eau
Comme avant

Rien n’avait changé
Tout était à sa place
Comme si rien ne s’était passé
D’une pause à l’autre

J’avais la tête pleine d’idées nouvelles
L’envie surtout, l’impulsion des mots
Le désir des lettres qui sur la peau des jours
Chorégraphient un ballet

Je cherchais un titre qui parlerait
Des sentiments, leur mouvement imperceptible
Leurs émotions indescriptibles
Et de ces choses encore mystérieuses

Je flirtais avec le vent
Certaine qu’il me glisserait
Les premières notes
D’un nouvel essai

Et juste là où tu t’étais installé
Comme un clin d’œil à mes pensées
Un nom comme un poème
Sur la péniche d’à côté

Ce poème pour vous annoncer la sortie prochaine d’un nouveau recueil de poésie – Fin 2021 ou Début 2022. Son titre m’a été soufflé. Impossible donc d’y résister !

Posted in My midnight blues, Snapshots of my life

Friends Apart

Photo by @mariekleber37

We used to be…

Life came in
With its ups and downs
Days apart
Years ahead of us
Unknowing of what will last

We used to be…

Knowing by heart
The good and the bad
Feelings kept
Mess being said
Out loud

We used to be…

Never without time
For best wishes
Never thinking
It would not last

We used to be friends

True, safe and secure harbor
Tears shared
Falling apart in one another’s arms

Maybe something happened
Something I am not aware of
Or maybe it’s just life
Me leaving and you staying

Maybe you belong to the past
A past I could have never bore without you
Your smile brought light into darkness
Your golden heart

I do miss you my friend
I left you somewhere near the river
I don’t know why you’re not there anymore
We drifted away maybe

I’m left with question marks
All over the place
Maybe it’s the way life goes

Letting you fly
Letting you decide what’s best to try
Knowing that if you wish, one day
To come back and play
I’ll be there, by the shore
Ready to start again where we left it

Just if you…

Posted in Atelier Ecriture L'Atmosphérique

Challenge Ecriture 21

Deux petits pieds. Petits pas. Vie en dedans.

Valentin le sait. C’est Rose. C’est facile. C’est chaud comme le chocolat du matin. C’est réconfortant les jours de pluie aussi.
Rose et ses ballerines de toutes les couleurs, ses pieds tous fins, ses boucles brunes, ses yeux comme des bulles tombés des marronniers de la cour de récréation.
Rose c’est joli aussi, ça sent le parfum des fleurs, c’est rouge, c’est blanc ou jaune en fonction des saisons.
Rose, ça roule, c’est doux. Comme un murmure dans les couloirs, un vent d’été qui vient se perdre devant la fenêtre ouverte, un souffle près de son oreiller.

Rose ne le sait pas. Elle le pressent peut-être.
Rose, elle danse sans se soucier des regards. Elle a de la musique dans le sang et le sang couleur des prés.
Elle rit avec Valentin le soir, quand ils rentrent de l’école. Elle rit de sa bouche trouée et de ses dents mal arrangées.
Et elle laisse parfois sa main se perdre dans l’espace qui la tient un peu loin de Valentin, dès qu’il tourne à l’angle de la rue.

Valentine ne lui dit pas. Il regarde Rose et puis c’est tout. Tout se dit dans ses billes vertes. Et puis les mots il ne les a pas. Il ne sait pas.
Papa ne lui dit jamais et maman n’est plus là.
Rose le dit d’une autre manière, Valentin, le roi de sa terre. Elle s’accroche à lui quand l’orage gronde sous le préau. Elle lui lance des bisous les jours de départ en vacances du haut de son toit. Sa maman fait ça parfois.

Quatre petits pieds. Petits pas. Vie en dehors.

Retrouvez les participations ici: Chez Josée

***

Après les personnages, attachons-nous au paysage, à l’endroit, au lieu, à l’espace, celui dans lequel évoluent nos personnages ou bien celui dans lequel nous souhaitons les faire se rencontrer. Je vous propose une autre photo pour vous aider.

A mardi prochain pour suivre l’évolution de votre histoire!

Posted in Variations Littéraires

J’imagine le temps

Photo by Rene Asmussen on Pexels.com

J’imagine les vagues dans un songe
L’eau rédemptrice sur mes tempes
Le clapotis fiévreux de l’eau salée

J’imagine les paysages qui défilent
Les couleurs éblouissantes de la nature
Les kilomètres engloutis à vive allure

J’imagine les samedis matins
Le jardin, l’herbe fraichement coupée
Un livre laissé dans un coin

J’imagine les soirs d’hiver
Les cérémonies, les jours de marché
Les émois qui traversent les murs de pierre

J’imagine l’espace que tu occupes
Dans un grand éclat de rêve
Dans un grand bain d’ivresse

J’imagine la nuit et ses mystères irrésolus
Tes pas qui résonnent sur le bitume étranger
La symphonie de la pluie sur la transparence

J’imagine ton sourire accroché à la voute céleste
Les étoiles filantes arrachant des souhaits aux passants
La lune en quartier pour unique compagne de route

J’imagine le mouvement de tes pensées
Le flot ininterrompu des idées vagabondes
L’esprit occupé, constant, conscient

J’imagine ce temps
Etre au plus près de toi
Dans un présent à distance
Aujourd’hui et l’absence

Posted in My midnight blues, Snapshots of my life

Again…

The hardest part is
Seeing somebody you love
Signing for the same life
Same lies
Heading for the same shore
Same shame

Someone knowing your story
Knowing the pain
Knowing the mess
Still feeling her story is different
Still thinking her relationship is safe

Someone you know you can’t help
Someone willing to believe
She will make it
When you know it will break her

Posted in Les Etats d'Esprit du Vendredi

Les Etats d’Esprit du Samedi 18.09.2021

Les états d’esprit, un rendez-vous que j’aime mais je ne trouve pas toujours le temps de l’honorer! Me revoilà pour cette semaine, avec en passant une pensée chaleureuse aux deux fondateurs de ce rendez-vous incontournable et fédérateur du vendredi (Zenopia et The Postman) ou autres jours!

Début [08:45]

Photo: Scène de rue – c’est où à votre avis dans Paris?

Fatigue: un peu plus présente cette semaine malgré de bonnes nuits mais avec des rêves qui brassent quand même!
Humeur: excellente
Estomac: tisane du matin en attendant le réveil de loulou
Esprit: tourmenté, puis stabilisé, puis posé
Cond. phys / Bien être. : Yoga et Premier cours de danse contemporaine – une maman d’un copain de loulou donne des cours dans un studio juste en bas de chez moi! Si c’est pas le bonheur ça!

Projet/Boulot: Une semaine de folie avec des journées bien remplies, des voyages à organiser et désorganiser, des réunions dans tous les sens, des dossiers qui avancent et d’autres qui reculent!

Culture: LIVRES: Mygale de T Jonquet, Siglo de Ragnar Jónasson (conseillé par ma libraire et plutôt agréable) FILMS / DOCUMENTAIRES: Jean Christophe et Winnie avec loulou et vidéos Youtube que je vous mets à la suite:

Penser à: envoyer à temps les cartes d’anniversaire!

Les jolis moments: temps de qualité avec loulou, le soleil, de nouveaux livres, danser, reprendre le chemin du blog, les mails envoyés et reçus des amies

Message perso: (1) pas été très présente cette semaine mais je pense à toi (2) bon weekend! (3) encore joyeux anniversaire! (4) vivement qu’on se voit!

Loulou: a repris le chemin de l’école mardi, fait du skate, adore ça, rechigne un peu pour aller au foot mais a quand même arrêté 2 buts, a un anniversaire “pêche” cet après-midi..

Amitiés : mais, cartes, coups de fils, nouvelles amitiés aussi et anciennes amitiés qui reviennent
Love : au boulot, loin, occupé, plein d’idées

Sorties : anniversaire pour loulou, marché et vieilles voitures demain
Essentiel: ma vie aujourd’hui et les personnes qui la composent
Courses: pour la semaine
Envie de: réussir à prendre du recul face à des évènements qui viennent toujours et encore me chahuter

Zic: The Barr Brothers – Even the Darkness Has Arms

Fin [09:10]

Posted in Snapshots of my life, Speak Out Loud

Parts of my story

Crédit Photo @mariekleber37

This morning Kim posted something on Facebook about her story, the story of her sister Kay, the story she kept telling, again and again, because it’s hers and because it’s much needed too.

I know some people would rather like me to stop telling MY story. And I’d like this too, to mark a full stop. And yet even if it’s past, it’s always there, in the air. Because I have a child and he has a father, somebody he doesn’t know that much but somebody I know is toxic for him, as he was for me.

And sometimes I feel down, I feel like it’s never ending, like the choice I made back in march 2009 is still haunting me and will always. Like we’ll never be really safe.

Sometimes I wish he’d die, just so we could be free, my son and I, not always wondering what’s the next blow to come, what kind of challenge we’ll have to face again.

I realized I can’t start a new book thinking I can erase him, draw a line accross his existance. I just have to deal with it.

Maybe it’s the hardest part. But yet one day my son will be old enough and strong enough to deal with this mess. Till then I’d like to spare him as much as I can.

I am feeling lonely. This story impacted many people in my life and I don’t want anymore chaos or insomnia for them. I don’t want their fears added to mine. So I keep quiet and I pray. And in the morning I feel strong again and I know that as long as I am alive I will never let him mess up with our lives again, I will protect us, whatever the price I must pay.

Posted in Carnets de route, Variations Littéraires

Les jours de…

Les jours de pluie, j’écoute les gouttes en fête, leur musique intense, comme des battements de cœur, qui frappent les carreaux, le bitume, s’écrasent lourdement sur les corps, se déposent délicatement sur les fleurs. La nuit, la pluie m’apaise. Elle me chante une mélodie, celle des mots qu’on griffonne, avides que nous sommes de sortir nos tripes, nos rêves sur le papier fiévreux.

Les jours de pluie me ramènent sur cette terre si verte, là où mon cœur erre encore, le long de La Liffey, là où les souvenirs sont, pour toujours ignorants de la fin, pour toujours pleins de vie. Il me semble parfois les entendre frapper à la porte et alors j’ouvre pour passer un temps avec eux, un temps comme à part, temps des quatre saisons qui se mélangent, tant de rires et tant de ce sentiment d’être là où je suis.

Les jours de soleil, je goutte aux rayons qui sur ma peau laissent un baume brun, fragments de chaleur dont je me délecte, tant qu’il ne brule pas, tant qu’il ne me saoule pas. Je rêve alors de bord de mer, des vagues qui lèchent le sable et déposent sur le derme un sel aux accents de liberté.

Le soleil est le temps de la complicité, du présent, celui de l’amitié, un temps de partage, un temps pour être ensemble avant que la fin du jour ne nous pousse à rentrer plus tôt. Le soleil est la bénédiction de nos mains qui se frôlent. Il joue avec les contrastes et les couleurs, avec les ombres, les sens.
Les jours de soleil je me sens dans l’envie de jupes qui volent, de robes longues qui balaient le sol, de déjeuners en terrasse, de nos yeux qui se croisent et se disent tout sans qu’un mot ne sorte de nos bouches assoiffées. Un temps à dévorer.

Posted in Carnets de route

Overdose

Photo by Merlin lightpainting on Pexels.com

N’allons-nous pas trop loin
Dans cette quête d’une autre vision
Un monde sans limitation…

Shootés aux anti-dépresseurs
Anxiolytiques, neuroleptiques

Shootés aux promesses euphoriques
De coachs quantiques

Chacun sa drogue
Chacun son espoir

N’allons-nous pas trop loin
Quand de victimes nous devenons bourreaux
Coupables de nous laisser faire
Responsables de notre descente aux enfers

N’allons-nous pas trop loin
Entre soins karmiques et vies antérieures
Messages angéliques et symphonie des couleurs
Energie mouvante et ouverture du cœur

Chacun y va de ses superpouvoirs
Techniques magiques
Energie salvatrice

Chacun scande
A qui veut bien l’entendre
Que rien n’est impossible

Tout ne serait question que de croyance
D’égo, de lâcher prise
Le mental serait le mal
La raison déraisonnable
Le rationnel condamnable
Le terre à terre, un minable

N’allons-nous pas trop loin
Dans la quête de soi
Quête de sens
N’allons-nous pas dans tous les sens

A trop rêver d’une autre société
Ne perdons nous pas notre identité
Dans des messages alambiqués

De l’Univers
De nos alliés, guides ailés, de nos lignées
Des elfes, des arbres, des morts, tous messagers

N’allons-nous pas trop loin
Dans le travail sur soi
Surcharge de thérapies
Pour devenir meilleur
Jusqu’à frôler l’asphyxie

N’allons-nous pas trop loin
En disant que nos pensées créent notre réalité
Qu’en est-il de nos ratés ?

Est-ce que la culpabilité est si bonne conseillère ?
Faut-il passer par la case interdit bancaire ?
Tout cela est-il seulement nécessaire ?

Ou bien le résultat d’un mal être
Que nous refusons de voir…

Ce poème est le fruit de ma réflexion du moment sur un sujet de société, quelque chose qui me touche beaucoup et dont je pense qu’il est important de parler, parce que les abus sont légions et que beaucoup de personnes perdent temps et argent dans ce business si tentant quand on est un peu perdu dans sa vie. Et qui ne l’a jamais été?

Posted in Atelier Ecriture L'Atmosphérique

Le “challenge écriture” reprend du service!

Je reviens pour vous proposer des idées d’écriture. Je ne suis pas certaine de maintenir le rythme d’une proposition par semaine, car en ce moment le rythme au travail est assez soutenu et mon temps personnel d’autant plus précieux!

Pour cette reprise et sur les prochaines semaines, j’ai envie de vous proposer de “travailler” les différents éléments d’un texte. Nous allons commencer par les personnages de notre histoire. A partir de la photo ci-dessous, décrivez ou faites parler les “personnes” de la photo, de manière à ce que nous ayons les grandes lignes de leur personnalité, identité et lien relationnel.

A vos plumes et au plaisir de vous lire mardi prochain!

Posted in Writer Musings

In the world of ideas

Photo by Faik Akmd on Pexels.com

It’s been a while. I should say “ages”. There was a time I thought I could not spend one day without words. And here I am, finding no time for short stories or poems. Ideas are there, somewhere. It looks like they know I don’t have much time for them. So they stay quiet.

I would love them to shout out loud, so I would make it a priority to take time for them. And yet I am glad they let me free, so I can make myself available for whatever comes my way.

When I don’t write as I used to, I am a bit worried that I won’t write anymore. It’s just a “maybe” but it could feel so real at times.

Here I am, trying to explain these things, trying to catch up an idea just for a couple of lines. Outside darkness is calling for bedtime. And I let my eyes wonder on the computer screen, thinking of the time ideas flew out of me like millions of shooting stars…

Posted in Carnets de route

Une nouvelle rentrée pleine de surprises!

Photo by olia danilevich on Pexels.com

Une nouvelle année scolaire débute avec son florilège de points d’interrogation. Premier cas positif et première quatorzaine pour nos jeunes écoliers, tout à leur bonheur de se retrouver!

Nous allons revêtir à nouveau pour 7 jours la casquette de télétravailleur, institutrice, organisatrice de programmes, jongleuse amateur (en phase de qualification). Il va falloir redoubler de patience et mettre de côté nos bonnes résolutions, histoire de garder une vie familiale harmonieuse. Nous nous rassurons, l’isolement n’est que provisoire, il y a la vie de la rue et le calme de la courette pour nous tenir compagnie les jours de grisaille!

Nos bambins sont adaptables parait-il. Ont-ils seulement le choix? Nous aussi, finalement. On commencera juste le travail un peu plus tôt, histoire d’être vraiment présent pour le petit déjeuner. On sortira entre midi et deux, pour se dégourdir les jambes et le cerveau. On fera le plein de repas rapides, faciles et efficaces, sans se casser la tête avec l’équilibre protides, lipides, glucides, fruits, légumes et tout le reste. On reportera la règle de “zéro TV” la semaine.

On gardera le sourire entre les exigences de l’enfant et celles du patron (tous deux se ressemblent étrangement sur ce point!). On se maintiendra à flot avec du yoga, du chocolat et les mots. Oui les mots surtout et avant tout.

Composer. En voilà un bien joli mot pour cette reprise! Voilà, on fait faire comme l’artiste, on va se donner le droit d’essayer plein de choses, sans certitude, on va s’essayer à faire rentrer plein de journées dans une, en gardant le sourire, sans toutefois se dire que c’est facile, sans planquer ses émotions sous l’oreiller. On va accepter qu’il y aura des cris, des temps creux et des rires aussi. On va même espérer un peu de pluie, histoire de se faire un après-midi ciné, sans culpabiliser!

Voilà, où nous en sommes à J+7. Et vous, ça s’est passé comment cette rentrée?

Posted in Les Etats d'Esprit du Vendredi

Les Etats d’Esprit du Vendredi 03.09.2021

Crédit @mariekleber37

Les états d’esprit, un lointain exercice, que je reprends avec plaisir pour vous donner quelques nouvelles! Avec en passant une pensée chaleureuse aux deux fondateurs de ce rendez-vous incontournable et fédérateur du vendredi (Zenopia et The Postman).

Début [21:05]

Photo: Rentrée

Fatigue: je fais de bonnes nuits
Humeur: beau fixe
Estomac: tous les restes de la semaine, tisane
Esprit: serein
Cond. phys / Bien être. : un peu de yoga (reprise en douceur car j’ai des douleurs au pied gauche – les chaussures d’été ont causé des dégâts)

Projet/Boulot: Un jour de RTT et c’est la folie!!

Culture: LIVRES: Les fureurs invisibles du coeur de John Boyne (un vrai coup de coeur) FILMS / DOCUMENTAIRES: Candice Renoir (et trois cinés la semaine dernière: A l’abordage, Rouge et Bac Nord – là encore un gros coup de coeur!)

Penser à: couvrir les livres de loulou!

Les jolis moments: temps en amoureux, retour de loulou, un jour de RTT et un déjeuner en famille dans Paris, le square et les jeux des enfants

Message perso: (1) Quel beau cheminement, pas à pas! (2) Bravo pour cette vidéo, tellement riche! (3) Merci pour ton écoute et ta prise en compte de mes souhaits/besoins

Loulou: rentré en CE2, a retrouvé ses copains, travaille avec le sourire (pourvu que ça dure!), a encore du mal avec le “non” (dites moi que ça viendra un jour!)

Amitiés : mail, cartes, au téléphone, en vrai de vrai / l’amitié c’est la vie!
Love : en weekend au bord de la mer, attentif, prévenant – 4 ans déjà!

Sorties : en famille demain, au square dimanche sûrement
Essentiel: poser des limites
Courses: des bouquins et des fruits
Envie de: vie sans trop d’écran

Zic: Les Frangines – toujours extra!

Fin [21:35]