J’aime ses mains. Je pourrais passer des heures à les regarder. A apprécier leur texture, leur puissance. A dessiner leurs traits, tendus, tendres. Je les regarde vivre, être, tenir, porter, accrocher les miennes, glisser sur ma peau, entre les fibres de mes jupes. Elles s’appliquent au plaisir et disent presque tout, presque plus que les mots, quand elles s’enroulent autour des miennes.
J’écris tout, je saisis chaque instant, je le grave sur le papier des jours, des nuits, je note l’essentiel, puis tous les détails dans le secret d’un jardin particulier. Le quotidien se pare de couleurs que je regarde danser devant mes yeux, sensible à la chance partagée, consciente que ce qui est, l’est dans une vérité que je ne redoute plus (autant).
J’ai encore parfois cette impression de vivre un rêve éveillé. Puis la réalité s’impose, à l’image du rêve que j’ai maintes fois dessiné, filant et défilant le ruban des images créées par mes pensées.
J’aime son sourire et sa manière de me faire rire, ses mots fétiches, le timbre de sa voix et l’éclat de son regard, la pudeur de ses sentiments, ses idées, tellement d’idées, les sujets qu’il aborde en sachant combien c’est dur pour moi d’en parler mais combien c’est important de sortir ce qui me tourmente, son écoute et son absence de jugement, enfin tout ce qui fait de lui la personne épatante qu’il est à mes yeux.
J’aime quand il est doux et quand il m’entraîne sur des chemins jamais empruntés. A ses côtés je me sens prête à essayer, oser davantage. A défier mes “jamais”, non sans peur, juste confiante, à dépasser les limites fixées dans d’autres espaces, par crainte d’appréhender ce qui se cache derrière le voile de la pudeur.
J’aimerais que cet amour là ne se termine jamais. J’ai tiré trop de plans sur la comète avant lui et les échecs qui ont suivi m’ont profondément affectée. Alors quand je laisse mon regard trainer sur la ligne horizontale de l’avenir au loin, je n’y cherche plus de certitudes, ni qu’un quelconque signe me rassure pour demain. Je savoure juste l’instantané, le seul temps qui compte se conjuguant au présent.
“J’aime quand il est doux et quand il m’entraîne sur des chemins jamais empruntés. A ses côtés je me sens prête à essayer, oser davantage…”
La mise en confiance à l’air parfaite !
Ça doit te changer la vie Marie.
Belle journée ensoleillée .
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Complètement Tony!
C’est si loin de tout ce que j’ai connu. C’est une bouffée d’air pur.
Merci.
Belle soirée à toi
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C’est une très belle déclaration… 🙂
Et tu as raison, vivre l’instant, ne pas se projeter loin, savourer les petits riens qui sont si grands… construire ainsi le présent, il n’y a rien de mieux pour qu’un couple perdure… (conviction très personnelle, qui fonctionne super bien!) 🙂
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Merci beaucoup Laurence. Pour tes mots et précieux conseils! 🙂
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Vivre intensément le présent, savourer ces moments de bonheur sans se tracasser pour la suite c’est le secret pour faire durer ces instants dans le temps ! Grosses bises Marie
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Oui Paulette! Tout se savoure aujourd’hui.
Mille merci. Bises et bonne soirée d’anniversaire.
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Belle déclaration !
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Il la mérite!
Merci
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Parce que tu le vaux bien
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Magnifique déclaration d’amour ! J’espère qu’il te lit 🙂
Bises ❤
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Merci ma belle!
Oui…
Je t’embrasse.
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Ce billet est doux, magnifique, empli d’amour et de tendresse. ❤️
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A l’image de ce que je vis. Merci Jolie Julie.
Prends soin de toi
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Un portrait en filigrane, tout en délicatesse…
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Merci Marie.
C’est spontané, écrit avec le cœur.
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C’est bien que tu saches profiter du présent sans forcément te projeter dans le futur.
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Oui Ornella. Je trouve même que c’est plus sain (pour moi) et apaisant également. Je vis au jour le jour.
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