J’ose tant de choses
Et si…
Est-ce toi ?
Est-ce moi qui le veux ?
Parfois je ne sais plus
J’ai dit « oui » tant de fois
« Non » si peu
Si c’est enfin moi…
Qui ai-je été pendant toutes ces années ?
A quel ordre ai-je prêté allégeance ?
A quel désordre me suis-je abandonnée ?
J’ose un peu, un peu plus
Pas toujours autant que je le souhaiterai
Pas jusqu’à pouvoir dire les yeux dans les yeux
Ce que je veux, ce que je voudrai
Il faut être un peu devin, un peu fou
Pour savoir où, quand ouvrir la porte
Sans que la peur ne vienne titiller mes sens
Sans que la brûlure ne vienne défier l’excitation naissante
Pour que je me faufile, sensuelle, fébrile
Me donnant le droit d’être.
Et si je me trompe…
Au moins j’aurai vécu!
Et je t’aurai aimé!
Et j’aurai fait des folies!
J’aurai apprécié cette sensation d’intense liberté que me procurent ces instants où tes idées rencontrent mes dernières réticences!
J’aurai atteint des cieux sans nuage, marché sur des sentiers moins fréquentés!
J’aurai tenté, essayé, fais des expériences, vécu des sensations incroyables!
Je me serrai sentie pleinement vivante!
Pleinement vivante…
Que demander de plus ?
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Je ne demande rien de plus. Je savoure tout ce que je vis. A tous les niveaux!
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Oser, c’est être audacieuse…Tu l’es ma petite Marie.
Bonne soirée.
Tony
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Merci Tony.
Tu trouves toujours les mots qui touchent.
Bonne et belle soirée.
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Tu as bien raison Marie 🙂 On ne vit qu’une fois , autant en profiter pleinement ! Grosses bises
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Oui. C’est quand même mieux de se sentir vivant Paulette. Le reste j’ai déjà donné!!
Bises et merci
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Dire les yeux dans les yeux… Oser… Comme si on se jetait dans le vide… Angoisse, stress, adrénaline qui donne l’ivresse du moment… Mais il n’y a pas de vide, juste un inconnu à découvrir, à explorer… et vivre l’instant présent… quel qu’il soit… Tomber ? Se relever et recommencer… car il y a toujours un ailleurs qui nous attend…
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C’est vrai qu’il n’y a pas de vide.
Et puis ce qui n’a pas été possible une fois le sera la suivante.
Sur le moment, il faut juste pouvoir regarder la peur en face et être capable de passer outre.
Merci pour votre lecture et partage.
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Et la peur, c’est un peu le piment qui rend délectable ensuite le basculement dans le non-vide… ce moment précis où l’on dépasse l’indécision, où l’on franchit le seuil des limites que nous nous étions imposées…
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C’est vrai, cela rend le passage de “l’interdit” au possible encore plus délicieux…
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Faites-moi peur !
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