C’est une envie indocile qui m’envahit soudain, alors que le dernier train m’emmène loin de toi. L’automne est arrivé, entre deux solstices, sans que nous y prenions garde. Je regarde la pluie tomber sur les vitres, les gouttes couler le long de la paroi de verre et des images apparaissent, arabesques éphémères de ce temps de nous.
Nulle certitude et pourtant tant de paix. A nous savoir vivants, ensemble, sur un chemin inconnu. La pluie continue d’inonder les pavés, je ferme les yeux, je pars en voyage. Des cornes de gazelle m’attendent à la maison. Avec un thé chaud, je les dégusterais, en écrivant quelques lignes qui parleront de tout ce que je ne peux te dire.
Le manque de toi se fait toujours très dense sur le chemin du retour. J’aimerais être magicienne pour suspendre les heures, alors nous aurions un semblant d’éternité à apprivoiser. Le train vient de s’arrêter, la pluie aussi et c’est sous un ciel de carte postale que je rejoins la maison. Un joli clin d’œil pour qui sait saisir la magie du quotidien!
Retrouvez ici les autres participations: Chez Marie, Chez Josée
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Pour la semaine prochaine, l’idée m’a été murmurée par un participant! Voilà les éléments de votre prochain texte: une pioche, une pelle, une brouette! Hâte de vous lire.
Tu as très bien relevé le défi et si la séparation se fait sous la pluie le retour a des signes qui laissent bien augurer de la suite des évènements ! Grosses bises Marie
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Partir pour mieux se retrouver Paulette!
Toujours.
Merci et belle journée à toi
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Beau texte intimiste ❤
Bonne soirée Marie.
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Merci beaucoup Laurence.
Belle fin de journée
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Un instant de vie magnifiquement esquissé, Marie.
Pour la pioche et la brouette, je ne sais pas trop… Va falloir creuser… 😉
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Merci Marie!
J’espère que tu ne vas pas creuser trop longtemps…
Belle journée
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