Le monde autour, un véritable capharnaüm, du bruit partout, dans la rue, dans l’air, dans notre sac à main, des sonneries et des touches qu’on frappe frénétiquement. Le téléphone toujours à portée de main.
Autour du monde, on procrastine. Les bonnes résolutions seront pour demain. On a déjà assez de drapeaux d’alertes pour toutes les choses, en liste, à faire. Bien assez de rendez-vous à assurer, de photos à traiter, de fils d’actualité à dérouler, de discussions à suivre?
Est-on seulement capable de débrancher ? Pour quelques minutes ou quelques heures ? Est-on seulement capable de voir la beauté, les couleurs magiques des ailes d’un ara, le dessin soigné des boites de la boutique de thé dans la rue d’en bas ?
Est-on seulement capable de regarder un coucher de soleil, juste pour soi, taquiner le brochet, sans exposer au monde sa proie ?
Ou bien vivre séparément ces évènements, c’est comme être coupé de la source qui nous tient en vie ?
Ce texte a été écrit dans le cadre de l’atelier d’écriture d’Olivia. Les mots imposés étaient: procrastiner – drapeau – Ara – boîte – séparément – capharnaüm – taquiner
Je préfère la beauté au chaud sans aucun doute et débrancher, ah oui !
Bises Marie.
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Déconnecter, oui nécessaire de temps en temps
Bises Catherine et belle semaine
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Au chaos bien sûr 😉
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des questions tout à fait d’actualité! je lisais justement ce matin un article où des savants étaient unanimes: toutes ces ‘connections’ 24 h sur 24 ruinent le cerveau et la santé de toute la jeune génération…
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Cela ne m’étonne pas et c’est d’ailleurs bien dommage.
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J’adore ce texte Marie! Quelle belle réflexion. Dire qu’il y a des gens qui ne se permettent jamais d’observer un coucher de soleil, qui n’admire jamais les vitriines de magasins. Ils sont tous trop pressé faut croire!
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Merci Josée!
Oui il y a des personnes qui passent à côté. C’est triste mais ça devient de plus en plus fréquent.
Beau début de semaine
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Se déconnecter, c’est parfois compliqué, mais ça fait tellement de bien !
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Je suis bien d’accord, tout nous incite à consommer.
Mais quand on prend le temps, qu’on revient à ce qui compte, quel délice!
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Nous sommes sûrement trop connecté.e.s, oui. Tout le monde le sait, mais débrancher n’est pas si évident – tous ces réseaux sociaux sont programmés pour qu’on y passe le plus de temps possible.
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C’est très juste Olivia.
Pour ma part j’essaie de faire un break le weekend. Ça me repose l’esprit et je vis davantage l’instant.
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Il faut savoir trouver le juste milieu, c’est valable pour tout de toute façon
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Oui Sabine, l’équilibre encore et toujours!
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Il faut franchir le pas Marie, c’est difficile mais tellement bon…
Celui d’être soi dans un milieu que l’on a choisi !!!
Très bon lundi Miss Marie.
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Je te rejoins Tony!
Belle semaine à toi.
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You too !!!
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Eh bien les mots imposés de l’atelier d’écriture nous amènent à un texte qui donnent à réfléchir. Et quoi que, je me dis souvent tout ça, l’envie de se déconnecter pour de bon un bon moment des réseaux sociaux se fait souvent sentir. Ne serait-ce que pour mieux se connecter à la nature, être plus présente au monde aussi. Beaucoup d’essais mais qui ne durent jamais bien longtemps, quelques heures, une journée, deux grand maximum.
Se recentrer sur l’essentiel, voilà qui est pourtant indispensable
Merci Marie pour ce billet. A bientôt.
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Le tout est de le savoir SOlène, certaines personne n’en sont pas conscientes.
Je ne déconnecte complètement que l’été.
Sinon quelques heures aussi, un weekend. Rien que ça, ça fait du bien et ça permet de maintenir l’équilibre.
Merci pour ton partage et à très vite ici ou chez toi.
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Ce texte illustre si bien l’hypersensibilité, le besoin de douceur, de calme. Merci pour ces jolis mots :’)
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Merci Justine.
Je me suis retrouvée dans tes mots aussi…
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