Posted in Carnets de route

Mon travail – Mon Tabou (7 mois plus tard!)

En mars 2016, j’écrivais ça. 7 mois plus tard, rien n’a changé !

A l’heure où on entend parler  de « bore out » – c’est faible encore et pour cause, qui peut croire que vous ne glandez rien ou presque de 9h à 18h et que cela vous pèse, que le matin vous regardez votre boite mail dépité à l’idée d’avoir trois pauvres mails à traiter, que votre patron ne voit rien – vous êtes là pour le rassurer, ça lui suffit, que vous avez beau essayé de trouver un sujet auquel vous raccrocher, personne ne vous suit, il y a des urgences, votre projet n’en est pas une et quand il y a du travail, c’est tellement bordélique que ça vous fait presque regretter le temps où vous n’aviez rien à gérer.

A cette heure-là, je fais un bilan sur mon passé professionnel et regarde mon avenir sous un nouveau prisme.

Dans tous les postes que j’ai occupé, je me suis vite ennuyée. Six mois, un an, deux ans. Une fois que j’ai fait le tour du poste, je me retrouve souvent désœuvrée. Il faut dire que la mode (et encore c’est le poste dans lequel j’ai le plus appris) et la finance, à la base, ce ne sont pas mes domaines de prédilection. Mais bon, le poste en lui-même pourrait être intéressant. En janvier prochain, cela fera 5 ans que je suis dans mon poste actuel, dont 3 à me demander pourquoi je reste. J’ai des réponses : pour le salaire, pour le lieu, pour les collègues, pour mes parents, pour mon confort de vie…

Sauf que mis bout à bout toutes ces réponses ne me satisfont plus. Je passe 45h de mon temps au travail et je ne fais rien ni de motivant, ni de stimulant intellectuellement. Je passe le temps. Il y a dix ans j’avais eu la même réflexion et force est de constater qu’en dix ans rien n’a changé. Je suis toujours dans le même genre de boulot, le temps passe et je reste sur le bord de la route.

Quelles sont mes options ?

  • Attendre le départ en retraite d’une collègue prévu en Octobre 2019 dont le poste m’intéresserait un peu plus, dans une autre division du groupe, sans certitude que mon patron soutienne ma demande (on va même dire qu’il y a 80% de chances pour qu’il ne le fasse pas – j’évince tout de suite le potentiel impact des RH dans cette décision – ce sont les dernières personnes à qui je peux faire confiance)
  • Chercher ailleurs, avec encore une fois peu de chance de trouver dans un autre domaine que celui de la finance, avec le risque qu’au bout d’un ou de deux ans je m’ennuie à nouveau.
  • Amorcer un changement de cap. Dans quelle direction ? Le mystère reste entier…

Je crois que j’avais besoin de poser ces mots, après en avoir discuté avec une de mes amies hier. Jamais facile de dire qu’on s’ennuie au travail, jamais facile d’en discuter avec d’autres. Jamais facile de savoir où on est, où on va et comment. Tout en sachant, et c’est peut-être une autre excuse bidon, qu’à la fin du mois, il n’y a qu’un salaire pour assurer / assumer la vie de la maison.

Et vous des expériences similaires? Des reconversions passionnantes? Des envies de changement? Des conseils?

Author:

J'ai l'âme poète...

66 thoughts on “Mon travail – Mon Tabou (7 mois plus tard!)

  1. Pour ma part, je sais ce que j’aimerais faire, mais je dois soupeser avec l’alimentaire (salaire) ! En clair, ma reconversion implique un perte assez importante de ma rémunération actuelle, mais un énorme regain de gratitude et d’épanouissement personnel. Entre les deux, mon coeur ne devrait pas balancer mais des charges essentielles ne me permettent pas pour le moment d’envisager sereinement un changement de cap aussi important !

    Liked by 1 person

    1. Peut-être qu’il te faut du temps pour murir ce projet. Et voir comment les choses peuvent se faire à long terme. Je te souhaite de pouvoir vivre ton “rêve” Soa. Et d’être épanouie et heureuse dans ton travail.

      Like

  2. Je suis dans mon poste actuelle depuis 8 ans… 3 ans voir plus où pareil je suis à bout, je m’ennuie, je végète, je supporte mal les gens, les collègues… bref dur !
    je tiens car c’est ça ou rien… et j’ai encore plus peur d’être à court d’argent que de subir ça..

    Like

  3. En 2006, à l’heure où les mots burn-out et encore moins bore-out existaient, j’ai trouvé mon premier job après mes études (9 mois pour le trouver). On m’a mis derrière un ordi et…je n’avais rien à faire…Mais alors rien. Quand je racontais ça autour de moi, on me disait: tu as gagné le jackpot. Tu touches et tu fous rien, quoi demander de plus? euh…un taf intéressant après avoir passé 5 ans à me casser la tête pendant mes études peut-être…Résultat des courses, je suis partie au bout de 2,5 mois…Je suis partie faire un stage à Barcelone. L’expérience Barcelone a été géniale sauf au niveau stage. J’étais censée faire de la traduction et me suis retrouvée à changer des points en virgule et des virgules en point, pendant 5 longues heures par jour. A chaque fois, j’attrapais des maladies: ulcère pour le 1er job, conjonctivite sévère pour le stage parce que je culpabilisais. Aujourd’hui, avec tout mon savoir (haha, la vieille qui parle), je l’aurais vécu autrement mais je sais que je n’aurais pas fait long feu non plus. Je n’aurais juste pas culpabilisé. Je pense que peut-être tu devrais voir un coach pro pour t’aider à y voir plus clair…car 45heures/à t’ennuyer par semaine, ce n’est pas une vie.
    Bonne semaine, bisous 😉

    Liked by 1 person

    1. Quel parcours Elisa!
      Avec le recul on voit les choses sous un autre angle. Rien ne sert de culpabiliser en effet. Après tout nous faisons de notre mieux aussi!
      Oui je crois que me faire accompagner va devenir essentiel dans cette démarche.
      Merci beaucoup et belle journée.

      Liked by 1 person

  4. J’espère que tu trouveras l’épanouissement que tu mérites, Marie. C’est bien que tu puisses poser les mots dessus. Les changements de cap ne sont pas faciles à passer, mais ils ont le mérite d’être stimulants.

    Like

  5. Marie on en a surement parlé, pas facile de quitter le job qui nous nourrit et pour toi chargée de famille et maman solo c’est encore pire alors non ce n’est pas une excuse bidon!!! pas toujours facile d’obtenir non plus un changement de poste au sein de l’entreprise mais il faut y croire s’aider des bonnes personnes pour se faire recommander cela peut t’aider… BISES

    Liked by 1 person

    1. Non pas facile Catherine. Je vais voir si dans la société je peux évoluer. Sinon changer. Ou tenter autre chose. Je me laisse le temps. C’était bien de poser ça sur le papier.
      Bises et merci

      Like

  6. Après avoir passé 25 ans dans la même entreprise où j’ai progressivement gravi les échelons, j’ai eu envie d’autre chose, parce que les défis ressemblaient trop à ce que j’avais déjà vécu. Je suis donc passé du monde du transport public à celui de la production pharmaceutique, dans une startup. L’écart culturel et économique était assez impressionnant. D’abord, ce qui m’a frappé, c’est le jargon interne, je ne comprenais à peu près rien des discussions entre collègues. Chaque domaine a son propre jargon que les habitués adoptent et utilisent, mais pour un néophyte, c’est quasiment une autre langue. Ensuite, la réalité financière d’une startup, toujours sur la corde raide, était aussi très différente de ce que j’avais connu dans une entreprise solidement établie. Ce n’est pas facile d’établir un bon partenariat avec les fournisseurs, quand ils ne sont pas payés selon les termes entendus. La confiance est écorchée. Puis, après 5 ans dans le domaine pharmaceutique où l’entreprise a été rachetée à plusieurs reprises et où j’ai eu 4 patrons différents et des tonnes de réorganisations, j’ai joint une autre entreprise manufacturière dans le domaine de la géomembrane de polyéthylène, qui s’occupait d’aquaculture, de sites d’enfouissement, de shellgas, etc, une entreprise qui, je l’ai su par la suite, avait l’ambition de devenir le No.1 mondial et qui m’aurait amené à voyager beaucoup à travers la planète, mais que j’ai quitté un an plus tard, parce qu’à ce moment, je ne souhaitais pas m’éloigner de Josée pour de longues périodes. J’ai ensuite joint une entreprise familiale et locale de production manufacturière de mobilier et d’aménagement de bureaux. Une entreprise solide qui se démarque par ses valeurs et par l’intégration des ces valeurs dans tout ce qu’elle fait. Dans tous ces changements, j’ai revécu à chaque fois cette incompréhension du jargon interne, avant de l’intégrer, mais quand on s’y attend, c’est même amusant, alors que ça m’avait beaucoup stressé la première fois. J’ai aussi réalisé que c’est dans les plus petites entreprises que mon désir de toucher à tout était satisfait et ces petites entreprises sont toujours dans l’urgence, alors impossible de même penser à se tourner les pouces, il y a toujours plus de boulot à abattre que ce qu’on peut faire, alors on ne gère pas juste des projets, des gens, des budgets, mais aussi beaucoup des priorités. Mais au-delà de tout cela, ce qui m’a le plus enrichi, c’est la découverte de collègues, patrons, employés, de travailler ensemble, de jongler avec les tempéraments, les personnalités pour contribuer à créer cette ambiance dynamique dans laquelle on a envie de s’immerger, tous les matins. L’avantage que j’ai eu, dans tout cela, c’est que le domaine des technologies de l’information est présent partout, de sorte que la mobilité horizontale, d’un domaine industriel à l’autre demeure faisable, sans tout recommencer à zéro.

    Mon conseil: Si le matin, on n’a pas envie de se rendre au boulot, il faut trouver le moyen de changer les choses au boulot, d’être un catalyseur de changement, ou alors changer de boulot pour le faire ailleurs.

    Like

    1. Quel parcours aussi Pierre!
      Je te rejoins dans les petites entreprises, le travail est plus intéressant car plus polyvalent. Alors que les grosses sociétés ont plus de codes et de cases. Attention à toi si tu veux sortir de la tienne!
      Pour le changement, je crois que c’est fichu dans mon poste actuel, je n’ai pas la marge de manœuvre nécessaire. Et même si mon patron me répète chaque année qu’il faut être proactive, ça marche deux semaines en janvier, avant qu’il ne redevienne imbuvable donc non disponible avec la pression qui s’accroit de jour en jour.
      Un autre travail, sûrement…
      Merci

      Like

      1. Je ne sais pas si c’est approprié dans le contexte, mais durant les 2 semaines de janvier, tu pourrais peut-être lui demander de t’accorder les budgets et le pouvoir décisionnel de mettre en place ce qu’il a alors autorisé de façon informelle. S’il hésite à te dire oui, ça signifie qu’il n’est pas sérieux, mais s’il te dit oui, alors tu pourrais agir sans avoir à faire revalider les décisions et être en attente de disponibilité de sa part.S’il te veut proactive, il doit aussi te laisser les coudées franches pour mettre en place ces initiatives.

        Like

  7. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé : mon commentaire a disparu au lieu d’être publié 😦
    Bref, je disais que je suis assez comme toi : je m’ennuie au travail ou je fais des journées de dingue en ne me posant pas et regrettant ces journées. Mais d’une manière générale, mon taf ne me passionne pas depuis bien longtemps maintenant. J’attends avec impatience ma mutation qui me permettra de me renouveler un peu mais je sens bien que ça ne va pas durer. En fait, je rêverais de sortir des bureaux, de la fonction publique, voire de France. Mais pour faire quoi ? Pour aller où ? C’est là que le bâts blesse : je n’en sais strictement rien. Et quitter le confort d’un boulot, avec une paye à la fin du mois, je n’y arrive pas : je tiens trop à mon indépendance financière (au passage : je ne pense pas, surtout dans ton cas, que le salaire à la fin du mois est une excuse bidon).
    Après, je me demande si ce n’est pas un problème de notre génération aussi. Je m’explique : on nous a vendu de travailler à l’école, faire des études pour avoir un boulot qui nous plait et on se retrouve coincés dans des jobs qui nous ennuient. En même temps, on aurait tendance à se lasser un peu plus vite que nos parents (qui ne voyaient aucun inconvénient à rester 40 ans dans la même entreprise), à vouloir zapper. Et, pour finir, il y a le taux de chômage qui nous freine et nous empêche de claquer la porte pour essayer de voir de l’autre côté si l’herbe n’est pas un peu plus verte parce-qu’il faut bien manger et avoir un toit au dessus de la tête et nous, on est chanceux.ses : on a un boulot et un salaire stables …

    Bref, un long commentaire, avec peu de conseils dedans :/

    Like

    1. Je comprends ton raisonnement et j’ai le même ma belle. “Étudie pour faire un métier qui te plait!” On peut dire que j’ai été biberonnée à ça. Du coup on tombe de haut quand la réalité nous rattrape. Pour nos parents c’était différent, il y avait moins de chômage aussi. Et puis on ne leur avait peut-être pas vendu du rêve!
      J’espère que ta mutation t’apportera beaucoup de positif. Et que l’avenir te sera plus favorable professionnellement. Rien n’est figé.
      Grosses bises et merci.

      Like

  8. En te lisant je réalise la chance que j’ai eu de travailler avec des enfants ! Si les collègues étaient un cauchemar, j’étais arrivée à les zapper pour me consacrer aux élèves. Ils sont crevants, voire tuants mais quel bonheur que ces regards innocents et confiants ! Si j’ai tenu dans le métier c’est pour eux ! Je comprends que tu te poses ces questions. Si j’ai tout compris tu as encore un an à tenir en essayant de faire des ronds de jambe à la bonne personne qui interviendra en ta faveur . Courage Marie ! Un métier est ce qui nous nourrit et de nos jours les places se font rares ! Le bien- être de ton foyer est à ce prix ! Grosses bises

    Like

    1. Dans un an, il y a en effet un poste qui se libère. Toutefois pas certaine que mon patron me laisse partir sur ce poste…mes collègues sont “pessimistes”.
      Oui tu as raison un travail nous nourrit. Tout n’est jamais forcément parfait. Mais du moment qu’on trouve son équilibre, c’est ce qui compte!
      Merci Paulette et belle journée

      Like

  9. Hello.
    Comme je te comprends, mais pourquoi ne pas mettre à profil cet ennui pour créer quelques chose ? Moi j’y ouvert mon blog parce que je m’ennuyais au boulot et aujourd’hui je ne le regrette pas…..Disons que je met à profit ce temps libre puisque rien ne bouge dans mon espace de travail. Je te conseillerais donc de rester mais d’occuper ton temps autrement ou alors tu changes de vie mais vraiment.
    Bon courage.

    Liked by 1 person

    1. Hello. Merci.
      Depuis 3 ans, j’ai écris 3 livres, 2 grandes nouvelles, je fais vivre mon blog aussi…
      J’occupe mes journées. Mais là j’avoue je suis à court d’idées et d’envies aussi.
      Je pense qu’il est évident qu’il me faut faire quelque chose d’autre, envisager un autre emploi / poste / métier…

      Liked by 1 person

  10. J’ai connu un moment le bore out, c’est de là qu’est né mon blog et tu connais la suite maintenant.. 😉
    Je te souhaite de trouver un échappatoire pour en finir avec cette situation oppressante.
    Des bises Marie !

    Liked by 3 people

  11. Tu travailles 45h par semaine???? Quitte à avoir un travail où tu t’ennuies, autant que cela soit un job pas super prenant!
    Moi je m’ennuie toujours autant à mon poste et j’ai prévu de partir dans moins d’un an parce que ce poste me prend beaucoup trop d’énergie et de temps, et ça me frustre trop. Je ne sais pas du tout ce que je vais faire, mais si un travail te prend du temps et t’empêche de faire des choses que tu apprécies, autant que cela soit un job qui t’apporte quelque chose…
    Bon courage pour clarifier tout ça!

    Liked by 1 person

    1. 45h c’est un peu gros – 40h plutôt!
      Je suis bien d’accord avec toi Illyria. On passe du temps alors autant que cela soit productif et intéressant.
      Peut-être que de changer de boite serait un premier pas.
      Tu as raison de te mettre une deadline, sinon ça peut continuer pendant longtemps.

      Like

  12. ma chère Marie…. ce billet, j’aurais pu l’écrire il y a 2 ans, mais tu le sais bien.
    les réponses sont là, cachées au creux de ton cœur et de tes tripes. lorsque tu te sentiras prête à les faire jaillir, je serai là pour toi, si tu le souhaites. ❤ ( et on ne parle pas de lâcher son boulot en 2 temps / 3 mouvements et de se mettre en danger : on parle de trouver la façon d’aller vers son chemin de vie en étant sécurisée )

    Liked by 1 person

  13. Je comprends, vraiment. Beaucoup sont moins honnêtes que toi et se cachent derrière une charge de travail toute relative Remettre en questions ses “habitudes” est déjà un pas énorme vers le changement. Bravo pour ça Marie. Changer de métier est un long processus Peut être peux tu envisager un bilan de compétences avec ton CPF sans pour autant te désengager de ton travail ? Bon courage Marie Je suis a tes côtés ❤ Bises

    Like

    1. Bilan de compétences ou coaching, j’y pense en effet.
      Il faut que je regarde de plus près pour le financement.
      Merci pour ton soutien Emeline qui me va droit au coeur.
      Grosses bises

      Like

  14. C’est en me posant ce genre de question que j’ai tout largué pour venir me perdre en Ardèche. Et je ne regrette pas. Financièrement, c’est moins confortable. Mais la tranquillité, la nature, la beauté…….la randonnée, les animaux…..

    Like

  15. Bon, moi tu me connais un peu, je n’ai jamais eu de sécurité financière. J’avais tellement peur de ne pas être une bonne mère et tellement vu ma mère souffrir avec le travail que c’était réglé, je ne voulait pas travailler 35 heure par semaine et les petites expériences que j’ai eu n’ont évidement pas été concluantes du tout ! je ne le sens pas comme un choix mais plutôt comme une conséquence de mon histoire. J’ai donc bricolé et je bricole encore… Dire que c’est confortable, non et je comprends très bien que tu te poses ces questions. Peut-Être pourrais-tu demander à faire un bilan de compétence pour voir ce qui sort… j’ai beaucoup d’amis qui changent de domaine, se forment et se lancent dans autre chose, pas forcément monter une boite mais choisir un domaine qui te passionnerai plus…bisous Marie

    Like

    1. Merci Kathou pour ton retour et ton partage. Issue d’une famille pour qui CDI rime avec réussir sa vie, je ne me suis jamais posé trop de questions. Même si je n’ai jamais eu peur de quitter un boulot qui ne me plaisait plus. Jusqu’à aujourd’hui, car en charge de famille. Mon salaire est essentiel.
      Toutefois je crois que le temps est venu de clarifier les choses, réfléchir à l’avenir.
      Changer de vie ou de poste, quoi qu’il en soit il me faut du changement je crois!
      Bonne journée.

      Liked by 1 person

  16. Je n’ai pas choisi; on m’a expulse. J’ai du tout changer, tout reprendre sans que cela soit ma vraie decision.
    Je pensais retrouver dans mon domaine: rien.
    Je pensais me mettre traductrice mais pour l’instant pas de client, je ne me suis pas lancee car l’agence de soutien scolaire est tres presente.
    Donc youpi j’ai une autre occupation mais avec quels sacrifices… heureusement que je suis chez mes parents vu mes horaires: je bosse en fin de journee, lorsque les gamins rentrent de l’ecole… le samedi, parfois dimanche matin et le mercredi aprem. CA me “laisse” du temps pour faire le reste aupres de mes parents, et pour mes demarches admin, et pour preparer mes cours mais niveau remuneration… 3 fois moins que ce que je touchais a Maastricht. Et heureusement que je suis chez mes parents: pas de loyer a payer etc. car pour changer de voiture, faire des travaux dans la maison du village, vacances, excursions, etc. si je devais tout payer, tout faire comme avant ben carrement impossible. Je vis de ce que je possede et tente de ne rien abimer, user….
    Meilleure vie? … je dirais juste: differente, tres differente.
    Je te conseillerais juste de faire ton taf, et le soir, weekend, tu fais une autre activite qui te plait, tu peux peut etre demander un mi temps, ou 3/4 de temps a ton boulot? Ca te laisserait du temps de libre? A voir.
    Courage Marie ❤ Bizzzz

    Like

    1. Nous avons tous des parcours différents Carrie. Pas toujours évident de faire ce que l’on veut. J’espère que tu pourras vite exercer dans le domaine qui t’intéresse.
      J’aimerai faire mon taf tu sais, mais je n’ai rien à faire – c’est clairement ce qui est le plus difficile à expliquer aux gens, mais je comprends que ce soit difficilement compréhensible.
      3/4 temps ne sera jamais autorisé.
      Je me pose des questions, j’avance un peu, sans pression. Merci ma belle.

      Liked by 1 person

      1. Je sais que faire de la presence est penible. Mon neveu est comme toi; il voulait changer de taf car il y a certains jours ou il ne fait rien et en a meme marre de jouer aux jeux videos en attendant un client…… Mais maintenant il va etre pere et se dit: ca fait toujours ca niveau salaire correct et a comparer de certains de ses copains avec plus de taf et moins de revenus, il se dit: je garde…..
        Mais la lassitude est stressante, pesante aussi.
        Bizzz Marie

        Like

        1. On reste toujours pour une raison. J’en ai conscience aussi. Perdre mon salaire, je ne m’y résout pas. Cela nous garantit un niveau de vie confortable. Ce n’est jamais négligeable.
          Il faut s’occuper. Il y a des jours plus faciles que d’autres.
          Merci encore. Bises

          Liked by 1 person

  17. J’ai une amie coach entrepreneure spécialisée en reconversion professionnelle dont le diagnostic est gratuit (même si là concrètement tu viens de faire un bel état des lieux de la situation) ça peut aider à trouver des pistes de solutions qu’on ne voit pas soi même 😊 tu peux voir son blog c’est Elodie d’objectiflunecoaching.fr
    À titre personnel je n’ai jamais pu tenir plus de deux ans à un poste et ai toujours préféré travailler en libéral, mais les croyances éducatives d’un cdi c’est important m’ont souvent ramené à l’aspect « sécurité » qui n’en est pas. Maintenant, j’ai dépassé cela et suis QUE à mon compte 😌

    Like

    1. J’imagine qu’il s’agit d’un processus de réflexion complet. Les évènements de la vie ont fait que je ne me suis pas posé toutes ces questions pendant un temps parce que assurer le quotidien était nécessaire, primordial.
      En ce moment je me dis autant commencer à réfléchir. Merci pour tes conseils et partages.
      L’idéal est en effet d’être en accord avec soi-même.

      Liked by 1 person

      1. Si tu veux elle fait une formation reconversion gratuite en une semaine évidemment c’est pas un coaching de fond mais ça permet de voir des pistes à creuser avant si nécessaire de faire un coaching de fond

        Like

  18. Pour que le travail ne devienne pas un fardeau, il est nécessaire que la notion de plaisir y ait sa place. Il y a longtemps que j’ai compris que le bonheur dépend plus de la manière d’aborder son travail que du poste occupé… Il s’agit donc, de prendre conscience d’emblée de ce que l’on ne veut plus et ainsi ce que l’on veut devient possible. Pour changer de vie, il faut tout d’abord envisager la réussite, en première intention, comme de l’ordre de l’être et surtout pas de l’avoir ; le reste viendra de surcroît…

    Liked by 1 person

    1. Je pense aussi Sabine. Pour ma part ça n’a jamais vraiment été le cas. Même si fut un temps j’y trouvais du positif!
      Je crois que j’ai beaucoup de croyances et limitations vis à vis du travail. Il va être temps de déconstruire et reconstruire sur des bases plus saines et solides
      Merci et bonne journée

      Like

  19. Le bore out, ce fléau tabou dont on n’ose pas parler parce qu’on a “de la chance” d’être “payé à rien foutre”… Je n’en parle pas trop autour de moi, déjà parce que mes proches savent que mon entreprise va mal et que les repreneurs n’ont rien arrangé, au contraire, donc inutile de m’épancher là-dessus, et aussi parce que mon conjoint est cuisiner, il fait des horaires de dingue, un boulot physiquement épuisant, en plus son chef est un pistonné incompétent, ce qui n’arrange rien, donc me plaindre devant lui que j’en ai marre d’être le cul vissé sur un fauteuil de bureau à ne rien faire d’intéressant de la journée, j’évite…

    Je te souhaite de trouver une solution à ce problème, même si tu te dis, comme moi, que risquer de perdre le confort d’avoir un CDI avec un salaire chaque fin de mois te fait peur…

    Contrairement à toi j’aime mon boulot, mais je ne veux plus l’exercer dans cette boîte où il est petit à petit vidé de sa substance par une direction qui n’en a rien à faire de l’édition… La solution à mon problème pourrait donc paraître simple au 1er abord : “change de boîte !” Oui, bien sûr, mais pour aller où ? Les rares maisons d’édition dans mon coin ne recrutent pas…

    Bref, difficile de lutter contre le bore out, quelles qu’en soient les raisons… 😦

    Courage !

    PS : ce matin, la seule tâche que j’ai effectuée fut de photocopier des articles de presse pour la rédac chef… Un boulot de stagiaire… C’est déprimant…

    Like

    1. Merci!
      En fait j’aime mon travail. Il est polyvalent et si je pouvais l’exercer dans de bonnes conditions il serait passionnant! Toutefois j’ai l’impression que de plus en plus de personnes se passent d’assistantes de direction et ceux qui ne s’en passent pas les utilisent pour des choses aussi simples que photocopies – scans – cafés – agenda…

      Je n’en parle pas non plus. Les gens ne comprennent pas de toute façon. Donc on se sent encore plus seul avant qu’après. Dans ton cas, encore plus j’imagine. Sans compter que ta boite a l’air vraiment particulière.

      Courage à toi aussi. Et bon courage pour la journée à venir…J’ai 2 mails à traiter – wow!

      Liked by 1 person

      1. Si tu aimes ton travail c’est déjà ça !

        Le paradoxe c’est que pour des postes d’assistantes de direction, de plus en plus de diplômes sont exigés, alors qu’au final, certaines comme toi se retrouvent à faire des tâches hyper basiques comme des photocopies… Pour cela, pas besoin d’un BTS et de 10 ans d’expérience dans des grands groupes ! Et pourtant ce sont les exigences qu’on voit aujourd’hui dans les offres d’emploi…
        Bref du grand n’importe quoi !

        Bon je te laisse, tu dois être affairée à ton travail ! Où en es-tu de tes 2 mails à traiter ? mdr ^^

        Liked by 1 person

        1. Mieux vaut en rire!!
          J’ai réussi à gérer mes mails…l’excitation est à son comble!
          Oui on nous demande de l’expérience mais derrière ça ne suit pas. Après il faudrait voir d’autres sociétés. Je regarde de temps en temps et je refais mon CV.
          Courage la journée touche à sa fin…

          Liked by 1 person

  20. Je n’ai pas lu les commentaires, mais j’imagine que tu dois constater que tu n’es pas la seule dans cette position. Nous avons tous à un moment donné ce genre de pensée. Je crois que mon tour ne va pas tarder à arriver… En tout cas, courage et raconte nous où tu en es d’ici quelque temps

    Liked by 1 person

    1. Certaines personnes sont en effet dans le même cas que moi – ou presque.
      Le fait d’assumer seule me bloque un peu. Mais chaque chose en son temps. Avoir un projet, savoir où j’en suis, où je pourrais aller ce serait déjà un grand pas.
      Je ne manquerai pas de vous tenir au courant.
      Merci Leti

      Liked by 1 person

  21. j’ai fait beaucoup d’intérim, pas moins de 28 boulots différents… souvent on m’embauchait ensuite dans l’entreprise sans passer par l’intérim, et on m’a proposé deux fois des cdi. j’ai refusé, car je m’ennuyais à ces postes, tout comme toi. Tout le monde me traitait de folle de refuser un cdi en cette période de crise. mais on passe le tiers de sa vie au travail, je ne me voyais pas continuer dans des ambiances malsaines (l’open space, l’horreur) du travail presque à la chaîne, ou sans intérêt… le cdd, c’était le gage que ça se finisse un jour. Après plus de dix ans de petits boulots et période de chômage, j’ai fini par trouver mon job idéal, en cdi. je ne regrette pas : si j’avais accepté les anciens cdi par confort, je n’aurais pas osé démissionné.
    j’ai raconté mes différents boulots et galères de chômage, ici par exemple : http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/archive/2015/05/02/gaston-lagaffe-a-trouve-son-job-ideal.html

    Liked by 1 person

    1. C’est vrai que c’est une bonne alternative le CDD. Toutefois pour trouver un logement c’est pas la meilleure solution non plus. Enfin c’est comme pour tout.
      Avec le CDI le problème c’est qu’une fois que tu y es bien installé, même si tu as envie de changer; tu te poses deux fois les questions et au final tu restes, faute d’avoir le courage de tout recommencer…
      Ton article est top, j’ai adoré, le ton est parfait.

      Like

  22. Suite à plusieurs entretien qui se sont soldés par des échecs, j’ai pris le premier poste où l’on m’a dit “ok on vous prend”. J’en avais marre d’être au chômage et des échéances non négociables arrivaient à grand pas. J’ai pris ce poste faute de mieux et franchement, pas un jour ne se passe sans que j’ai un petit regret.

    Ce n’est pas le boulot de mes rêves loin de là (arriverai-je à le trouver un jour?) mais je donne beaucoup plus d’importance à ma vie perso pour le moment alors je m’en contenterai pour les prochains mois.

    Like

    1. Tu as bien raison. Il faut parfois prendre ce qui se donne. Et puis il y a autre chose et ces choses sont aussi voir plus importantes.
      Quand au boulot de nos rêves, un jour on se sent prêt…enfin j’ai envie d’y croire.
      Merci!

      Like

  23. Je découvre ton article à l’instant. Mon travail m’ennuie depuis le début et ça se traduit par une fatigue constante. Ça fait 6 mois que j’ai décidé de prendre le problème entre 4 yeux et que j’explore des pistes. Mais pour l’instant difficile de lâcher mon raisonnement binaire : ou bien je trouve facilement du travail, c’est bien payé mais je déprime ou bien je tente autre chose en me disant que le salaire va fondre. L’argent, cette fausse sécurité…

    Like

    1. Merci pour ton partage.
      C’est tout un processus d’acceptation. Le salaire est un mal parfois. Il nous bloque aussi.
      On se dit qu’on ne peut pas tout avoir.
      Alors que peut-être que si!
      Pour ma part je viens de débuter un coaching. Ca y est après 15 ans de vie active je prends le problème en main.
      Je te souhaite de trouver ta voie.

      Like

Comments are closed.