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Pourquoi je ne me confie presque plus ?

Crédit Pixabay

J’ai fait le constat récemment que je me confiais très peu à mes proches, mes amies. Est-ce un choix ?

Oui. Par rapport à ma famille. Un choix de protection. Tout en ayant pardonné beaucoup de choses, certains mots sont ancrés en moi à l’encre indélébile. Et je sais aussi que le risque du chaos n’est jamais loin. Maintenant que j’arrive à le tenir à distance, je ne souhaite pas qu’il réintègre mon quotidien.

Par rapport à mes amies, je ne sais pas. L’éloignement peut-être. Un coup de fil tous les six mois ne permet pas de dire ce que l’on a sur le cœur. Ou bien la peur d’être jugée. Oui je sais les amies ne sont pas là pour ça. Mais parfois les mots dépassent la pensée. Ils n’ont pas pour but de faire mal et pourtant leur impact est douloureux. Ça aussi je n’en veux plus.

Je me rends compte que je garde beaucoup pour moi. Cette année a été riche de belles choses et de gros moments de doute aussi. Je ne les ai partagés qu’avec lui. J’ai cette chance aujourd’hui.

Alors j’écris beaucoup. Ici et ailleurs. J’ai tu des choses par peur que les mots des autres ne viennent me chambouler davantage. J’ai préféré écouter ma voix, trouver du confort dans ma bulle. J’ai eu peur du rejet.

Est-ce un manque de confiance ? Peut-être. Avec le temps, j’ai encaissé beaucoup. J’ai gardé mes amitiés intactes le plus souvent, en taisant ce qui agitait mon cœur. Les conseils et avis à l’emporte-pièce, très peu pour moi. Même si l’intention est bonne. Je n’ai pas besoin que mes amies adhèrent à mes choix, ni qu’elles me disent que ce ne sont pas les bons.

Peut-être que c’est moi qui n’ai pas eu assez confiance en moi à un moment donné. Pourtant en amitié je crois me montrer telle que je suis, la plupart du temps. Mais pourrais-je tout dire ? Tout partager ? Je ne sais pas, encore une fois. Je suis partagée.

Je crois que je n’ai plus peur de perdre mes amies. Je me dis que la vie est ainsi faite que certaines personnes restent, d’autres partent. Je ne voudrai juste pas payer les pots cassés.

J’essaie souvent de me mettre à la place des autres. Et si c’est à moi que certains ne souhaitaient pas se confier. Je me rends compte là aussi que peu se confient, peu m’appellent moi aussi quand tout va de travers dans leur vie. Ou bien quand le bonheur inonde leurs jours.

Une remise en question est-elle nécessaire ? Ou bien c’est juste la vie qui est ainsi?

Author:

J'ai l'âme poète...

50 thoughts on “Pourquoi je ne me confie presque plus ?

  1. Ca fait du bien de se confier parfois, mais il faut avoir la bonne personne face à soi. Tu n’es pas seule, tu as quelqu’un avec qui partager en confiance.

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    1. C’est ça trouver les bonnes personnes! Ce n’est pas si simple. Quant à ma chance, je la savoure chaque minute de chaque jour!

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      1. Tu as peut-être besoin d’une personne neutre, qui ne juge pas mais qui possède une expérience, du vécu, qui saura t’aider à faire le point sans trop appuyer où ça fait mal. Mais confier quoi ? Tu donnes tous les signes extérieurs de Bonheur et dl’Amour avec des majuscules partout ! Est-ce une vitrine ou es-tu à ce point insatiable ?Te confier tu le fais sur ce blog tous les jours et les gens te répondent. Pourquoi ces exigences ? Je pense qu’il faut éviter de se mentir et poser les bonnes questions. Désolé si mon avis non sollicité paraît dur. Ce n’est en aucun cas un défoulement mais un conseil de personne neutre.

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        1. Ce n’est pas une vitrine. J’ai beaucoup trop fait semblant par le passé.
          Toutefois le bonheur n’est pas exempt de doutes, de peurs, de caps à passer.
          Je reconnais être exigeante en amitié. Je m’engage énormément. J’ai la naïveté de penser que les gens voient l’amitié comme je la vois. Une fois de temps en temps, je fais le constat que les autres sont différents.
          Je ne dis pas tout sur mon blog…

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          1. J’avoue que j’ai du mal à comprendre ton état ne l’ayant jamais connu. Je ne sais pas ce que c’est que le bonheur durable, je suis toujours à sa recherche même si mon quotidien est loin d’être horrible. Oui nous n’avons jamais tout pour être heureux et du jour au lendemain les doutes peuvent rappliquer. Tu dois en être un exemple vivant puisque le blog est une thérapie et si tu as besoin d’une thérapie c’est que tout n’est pas rose. De quelle couleur est le bonheur ? C’est sans doute un arc en ciel avec aussi du gris. Tu cherches donc des confidents quand c’est gris ou simplement être comprise ? Dans ton histoire que je découvre pan par pan ici il manque la version masculine, il manque ce que tu ne dis alors on ne peut pas savoir ce que tu traverses réellement, on ne peut qu’imaginer ou se taire et t’écouter. Etre écouté c’est une bonne thérapie. Etre lu, c’est une bonne thérapie. Merci de m’avoir lu.

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            1. Le blog est un moyen d’expression. Il a été une thérapie longtemps. Il l’est de temps en temps. J’ai reçu énormément de soutien de lectrices quand j’ai mis fin à mon mariage.
              Parfois on aimerait bien pouvoir dire certaines choses de vive voix à une oreille amie qui nous connait bien.
              Je ne cherche pas. Je fais un constat sur l’état de l’amitié à l’aube de mes 38 ans.
              J’ai quitté une relation abusive et je découvre une relation saine, sereine, basée sur la confiance, le respect. Même si ça peut sembler bizarre au début c’est troublant. On ne sait pas comment se positionner. Il y a des sujets intimes qu’on ne peut pas aborder avec tout le monde. J’ai eu de la chance que lui me comprenne, m’écoute, me rassure. Il est tout ce que j’ai pu rêver. Je crois qu’à un moment ça m’a déstabilisée un peu. J’aurai voulu pouvoir appeler une amie et lui raconter, les doutes et la joie aussi. Je crois que je voulais partager mon bonheur, après avoir partagé le pire.
              Il n’y a aucune ombre au tableau. Ma vie est belle et je ne changerai aucune de ses composantes aujourd’hui!
              Merci d’avoir rebondi…

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              1. Je ne rebondis jamais sinon mal au crâne lol… Absence d’ombres, j’en suis heureux pour toi, les hommes comme lui sont très rares, “profite” longtemps de ces moments, enfin jusque la fin de tes jours !

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  2. mmm je te dirais quand même de faire attention. C’est délicat. Tu me sembles être bien dans ta vie avec ton homme, ton fils, ton boulot, ton blog mais est-ce que ce sera toujours suffisant? Je pourrais écrire un article explicatif car moi aussi, lorsque j’ai rencontré le père de mon fils, je me suis peu à peu éloignée. J’avais bien assez (je suis une âme solitaire) mais lorsqu’on s’est séparés, je suis restée bien seule avec mon petit. Une amie est revenue mais pour les autres, j’ai pu faire une croix dessus; Mais bon, comme je le dis souvent, je n’étais pas bien entourée. Peut-être que toi, si;

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    1. Merci pour ton partage Elisa.
      Dans les creux de vague j’ai toujours été très bien soutenue c’est vrai. Même si il a fallut faire fi de beaucoup de paroles blessantes.
      Je n’ai pas l’impression de m’éloigner des autres. Je suis la première à entretenir l’amitié – un bien précieux. J’ai encore beaucoup d’amies sur qui je peux compter.
      Mais se confier, dire des choses personnelles, intimes, là je bloque de plus en plus. Peut-être à cause de ce qui s’est passé justement…

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      1. Mais alors est-ce que ce sont de vraies amies si tu ne partages rien d’intime?Ce sont des copines, d’accord mais l’amitié, c’est autre chose, non? Moi, je suis quelqu’un qui ai besoin de ne pas avoir peur de me raconter pour considérer quelqu’un comme mon ami, et je commence seulement à découvrir le “copinage” qui est, en mon sens, ce que toi tu appelles amitié. Mais peut-être que je me trompe ou qu’il n’y a pas de vraie définition.

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        1. Elisa, j’ai la même conception de l’amitié que toi ! Ce qui semble très déroutant pour beaucoup de gens …

          Je dis parfois à mon mari que ses amis ne sont pas les miens. Ses amis sont pour moi des copains, tout au plus. Il a du mal à comprendre mais pour moi, c’est limpide … Avec eux, je peux me faire une soirée et rigoler, mais je ne peux pas avoir de rapport intime dans la conversation.

          C’est ce qui, selon moi, sépare clairement l’ami du simple copain/pote. Seulement, j’ai l’impression que dans le monde des adultes, c’est comme chercher une bouteille à la mer ! Souvent je me fais la réflexion que tous ces gens qui se disent amis ne connaissent rien de l’autre, ou si peu.

          C’est étonnant. Mais il y a tellement de visions et d’expériences de l’amitié différentes .. !

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          1. Je vous rejoins toutes les deux. Il y a une différence nette entre ami et copain. Mais l’amitié c’est aussi un engagement, être là pour les mauvais moments et les bons aussi, pouvoir se dire tout ou presque. J’ai dû accepter que tous mes amis n’avaient pas la même vision de l’amitié que moi. C’est peut-être un rappel!
            Merci pour vous partages sur ce sujet.

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        2. Fut un temps nous avons partagé beaucoup de choses Elisa. C’est pour cette raison que cela me surprend. Est-ce moi qui ai perdu confiance – en moi? En elles?
          Ou bien les aléas de la vie?
          Comme pour toi, pour moi les vraies amies sont celles avec qui l’on peut tout se dire ou presque!

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  3. Il y a belle lurette que j’ai constaté que j’étais l’oreille compatissante qui peut tout entendre, tout comprendre. Mais ce fut toujours à sens unique . J’ai donc évité d’essayer de me confier sauf aux êtres chers qui partagent ma vie ! Ne rien attendre des gens égoïstes ! Grosses bises

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    1. En effet il y a certaines personnes avec lesquelles les mots viennent facilement. On se sent aimé dans ce qu’on est.
      Pour le reste il faut accepter que ce ne soit plus comme avant Paulette.
      Merci et bonne soirée.

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  4. Difficile de dire, c’est un choix personnel mais en tout cas je peux dire, me concernant, que la toile m’a appris à ne plus me confier ni faire confiance à qui que ce soit

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  5. Du verbe confier se construit le substantif confiance. En effet, faire confiance consiste à ne pas se sentir en danger. Lorsque quelque chose coince dans notre vie, il est bon de trouver une oreille attentive qui accepte de faire silence pour nous écouter : un conjoint, un ami ou un thérapeute. Le simple fait d’exprimer ce qui nous fait souffrir suffit parfois à poser la distance nécessaire pour dépasser une situation et prendre la bonne décision. Le tout étant de savoir choisir le bon interlocuteur…

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    1. Tout à fait Sabine.
      Ne pas se sentir en danger. Je retiens ça. Alors il y a bien 3 personnes autour de moi dont la bienveillance est telle que je peux tout dire…

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  6. Je pense aussi qu’on a parfois plus assez de temps pour prendre le temps de se confier. Moi la première je ne le fais plus aussi, parce que je n’ai pas le temps et des que je les vois on reste dans les grandes lignes. Je ne creuse pas plus loin dans ce qui me préoccupe ou mes confessions car comme toi je n’ai pas envie d’etre Jugée. J’ai remarqué que bon nombres d’amies qui ne portaient pas de jugement avant et bien en portent aujourd’hui et je n’ai pas besoin de ça. Et j’ai remarqué que lorsqu’on leur parle de quelque chose elles en’parlent Également à leur conjoint et du coup je n’ai pas envie de me confier à deux personnes mais juste à celle a qui j’en parle.
    Voilà pour moi ma belle
    Des bisous

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    1. Je te comprends ma belle. Je ressens les choses comme toi. Plus jeune, il y avait plus d’acceptation. Aujourd’hui on écoute moins, on a toujours un conseil au bord des lèvres. Je m’en rends compte moi aussi, et j’essaie de rectifier le tir.
      Donc les amitiés changent…Nous aussi peut-être et ce que nous pouvions accepter n’est plus ce que nous souhaitons accepter.
      Grosses bises. Merci pour ton partage

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  7. Je ne me confie plus trop non plus à mes amis, Marie. D’abord à cause de l’éloignement, où comme tu le dis, un coup de fil tous les 6 six ne le permet pas. Cependant, quand j’en revois certain.e.s, les conversations sont tout de suite intimes, et vraies.

    Il faut apprendre de ses erreurs. Pour ma part, il est devenu exclu de me confier sur ma sexualité, par exemple. Je l’ai fait au tout début, ça m’a couté très cher. Il n’y a donc qu’avec le principal intéressé que j’en parle dorénavant. Sinon, je reste très vague.

    D’une manière générale, il n’y a qu’à lui que je me confie. Il y a lui, et il y a écrire sur le blog quand j’en ai encore besoin.

    Il ne m’est jamais venu à l’idée d’appeler un.e ami.e pour me confier quand dans ma vie, ça ne va pas. Et hormis une exception, personne ne m’a jamais appelé pour cela non plus. Comme toi, je me suis remise en question. J’imagine que ça vient autant de moi que de l’autre. Mais c’est étonnant quand je vois à quel point les gens se lâchent avec moi dans les confidences, quand ils m’ont en face d’eux.

    Je ne sais pas … Il faut trouver le juste milieu entre protection et ouverture. On en revient toujours à l’équilibre. Mais si j’ai bien compris une chose, c’est qu’il y a autant de conceptions de l’amitié qu’il y a d’amis sur la Terre. D’ailleurs, ça me laisse toujours perplexe.

    L’essentiel, c’est que tu te sentes bien, pas frustrée.

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    1. Frustrée, non. Peut être un peu triste. J’ai toujours été plus douée pour écouter que pour parler de toute façon.
      Il y a des personnes avec qui cette proximité existe belle et bien. On se voit 1 fois par an ou tous les 2 ans et on partage tout. On pleure, on rit, on se laisse aller aux confidences. Peut-être est-ce un état d’esprit. Certaines personnes ont la même vision de l’amitié que moi, d’autres pas. Il faut trouver le juste équilibre tu as raison.
      Merci Rozie!

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  8. Bonjour et merci pour cette publication.

    Nous sommes pareils aux feuilles de papier, une fois froissé.e.s nous ne redeviendrons plus jamais aussi lisse qu’auparavant. Il est donc normal que certaines paroles puissent vous avoir froissée et je pense que c’est une très bonne chose que de s’éloigner des personnes toxiques.

    Quant aux amis, je crois que l’on évolue avec le temps. Il faut peut être savoir accepter l’écart qui se creuse avec les gens. Après tout, certaines personnes étaient là pour nous accompagner le temps d’un instant, de quelques mois ou de quelques années… mais cela ne veut pas dire que c’est pour la vie. Accepter la séparation, pour – peut être – mieux se retrouver ensuite, me semble aussi être le meilleur choix à faire. D’ailleurs, ne dit-on pas qu’une amitié qui se termine n’a jamais commencée ?

    En revanche, je crois qu’il faut se confier. Pas à n’importe qui, pas n’importe quand… mais il me semble que c’est important de s’entourer de personnes bienveillantes, à qui nous pouvons nous livrer tout en sachant que leurs critiques seront toujours constructives et jamais méchantes. Par exemple, mon entourage a beaucoup changé ces dernières années et j’ai fait la rencontre de personnes passionnantes. C’est un plaisir d’échanger avec elles et je parle de chose dont je n’aurais peut être pas pu parler à mon entourage d’il y a quelques années – ou en tout cas, différement et en m’exposant au risque d’être, peut être, froissé.

    En réalité, vous dîtes que parfois les mots dépassent la pensée… je pense au contraire qu’il y a des personnes bienveillantes qui savent quand se taire et quand parler sans froisser.

    Peut être vous faudrait-il vous entourer des bonnes personnes… une remise en question est toujours nécessaire et bienvenue, autant de soi-même que des autres il me semble.

    Amitiés,
    Romain

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    1. Merci Romain.
      Je crois aussi que le temps passe et que chacun évolue différemment. C’est une donnée de l’amitié. Il faut l’accepter pour ne pas en souffrir.
      J’ai sous-estimé la bienveillance de certaines personnes. Et sur-estimé celle d’autres. Peut-être que je me confie moins, mais mieux.
      En tous cas chaque réflexion m’a permis d’avancer dans ma réflexion. C’est très positif.
      Belle journée à vous.

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  9. La question vaut la peine d’être posée.
    Je me confie peu et je suis généralement une oreille plus qu’une voix.

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    1. C’est toujours bien de s’interroger en effet.
      Nous sommes tous différents. Être une oreille attentive c’est d’autant plus rare que c’est précieux!

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  10. N’ayant pas d’amis maintenant que je vis dans ce village, hormis ceux du net, de Belgique, Gb, je pensais pouvoir me confier a mes cousine savec qui j’etais tres proche. Ce fut totalement l’oppose puisqu’avec leurs reflexions j’ai vite compris que je ne pouvais/devais rien attendre d’elles. Au contraire: moin sj’en dis, mieux c’est! Elles attendent que je pleurniche, leur raconte tout mais c’est tout, aucun souten, support, aide.
    Le reste de mes amies, je me confie mais ca depend avec qui. Avec quelques unes, je racontre tout, on s’aide, que l’on se parle tres souvent ou rarement. Avec d’autres, malheureusement les news sont plus que breves et j’en suis desolee. J;aurais, j’aimerais du “encore un peu plus comme avant”.
    Mais ca doit etre la vie qui est faite ainsi…..
    Bizzz

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    1. Je suis vraiment triste pour toi Carrie. Car quand même écouter l’autre peut faire tellement de bien. Et je crois que tu en as besoin. Sans compter que toi tu te donnes pour les autres!
      J’ai l’impression que c’est la vie aussi qui fait ça, les choix de chacun et chacune. On se rapproche de certaines personnes et on s’éloigne des autres.
      Je t’embrasse bien fort

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      1. Tu sais les phrases de Renaud et LeForestier: “on choisit ses amis mais rarement sa famille” résonnent souvent en moi.
        Pourquoi aller pleurer sur la tombe et dire apres “et si j’avais su, je serais venu etc…” , on peut discuter. Ok on ne va pas forcement tout étaler mais au moins discuter, se confier sur certains sujets qui nous touchent surtout lorsque ces cousines ont soit le meme age, soit juste 2 a 4 ans de moins que moi….
        La vie va ainsi maintenant; je reprends une expression de maman: “generation kleenex”, on prend, on jette comme bon nous semble, on evite tout sujet portant a trop de discussion… triste constat!
        Bizzz Marie

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  11. Je me confie beaucoup mais à très peu de personnes en qui j’ai une confiance absolue. Et pourtant, malgré cela, j’éprouve encore le besoin de me confier plus, d’où mon blog !

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    1. Comme quoi nous avons peut-être besoin de plusieurs moyens d’expression Soa pour nous dire.
      Je me suis beaucoup confiée à un moment, c’était vital. Aujourd’hui, avec une ou deux personnes seulement, c’est déjà énorme je sais. Mais alors que devient le reste des amitiés quand on ne peut plus partager?

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  12. Tu n’es pas seule dans ce cas. Se confier à autrui est toujours difficile. On ne sait pas ce que l’autre va faire de ce qu’on lui dit . Je n’ai jamais eu qu’une seule confidente, ma meilleure amie, et la vie s’est chargée de me l’arracher il y a maintenant presque 3 ans. Comme toi, je décharge le trop plein d’émotions en écrivant. Je ne me confie pas à mes proches par peur de poser mon fardeau sur leurs épaules et je n’ai plus d’amie assez proche pour confier tout ce qui me ronge. Mon compagnon m’écoute volontiers, mais j’ai le sentiment qu’il ne peut pas tout entendre… Je te souhaite une belle et douce journée (j’ai vu le lien vers tes livres sur ton blog, je vais m’en offrir un : je suis certaine de passer un beau moment de lecture).

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    1. J’ai en effet l’impression que c’est le cas de beaucoup d’entre nous. Peut-être qu’il faut accepter qu’avec le temps, la vie, les priorités de chacun, on n’ai moins d’interlocuteurs que par le passé.
      Se concentrer sur ceux qui comptent et qui ont une capacité d’écoute. Nous n’avons pas non plus tous la même vision de l’amitié.
      Et puis écrire fait du bien aussi de temps en temps.
      Merci pour tout, tes partages, tes mots et ton enthousiasme à me lire!

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  13. J’ai l’impression que tu fais ce que tu sens de faire en ce moment et c’est sans doute ce dont tu as besoin aujourd’hui. Moi, j’ai tendance à me confier assez facilement mais parfois et particulièrement en ce moment avec le départ de Tim, je sens que c’est délicat car voilà : ” c’est la vie ! ” et ” il a besoin de son autonomie”. Ben oui je sais bien tout ça, c’est une évidence mais ça ne m’empêche pas d’être malheureuse et sauf exception ( et ce n’est pas toujours ceux que l’on croit ) on ne me l’autorise pas ! Alors oui, dans ces cas là, je n’ai plus envie de me confier ou alors à un psy… bisous Marie

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    1. Je comprends Kathou. Tu sais toutes ces choses en effet. Tu as juste besoin de partager ce que tu ressens, comment tu vis les choses. C’est humain. Un grand changement de vie pour toi.
      Un psy fut une alternative choisie pendant quelques années pour moi.
      Aujourd’hui je fais le tri moi même, j’en ai conscience car je ne veux plus de chaos dans ma vie.

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  14. Probablement qu’auparavant te confier t’aidait. J’imagine qu’aujourd’hui tu as trouvé en toi les ressources pour avancer Que ce besoin de confidence se fait plus rare Et je ne doute pas que si il repointe le bout de son nez, tu l’écouteras 😉

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    1. Il y a de ça aussi Emeline. Bien vu.
      Je vais davantage en moi pour trouver ou réconfort ou solution à certaines interrogations.
      Tout est en nous!
      Mille merci ma belle.

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  15. Hola, nous avons tous besoin de nous confier, mais d’après ce que je comprends tu as juste changer la personne à laquelle tu racontes ce qui t’arrives… c’est aussi cela lorsque l’on rencontre la bonne personne. Et puis, tu écris beaucoup et cela aussi doit expliquer que tu as moins besoin de le faire avec tes amis
    en ce qui concerne ce que tu dis pour la famille…hahahha je comprends totalement…

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    1. C’est ça Leti. Je ne pensais pas qu’on pouvait se confier de cette manière dans une relation amoureuse.

      Pour la famille, je pense que nous sommes nombreux à être d’accord. Elle n’est pas la mieux placée pour entendre nos confidences!

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  16. Moi, je pense que c’est aussi de la pudeur et que c’est un moment de protéger tes beaux moments, de les conserver sans les altérer par une conversation et par l’avis des “profanes” qui ne les ont pas vécus.

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    1. Tu vois juste Ornella. Même si j’écris beaucoup, je n’ai pas eu envie de gérer les avis des uns et des autres. J’ai eu envie de garder ces instants aussi beaux que possible. La pollution j’avais donné!

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  17. Je crois que c’est la vie qui est faite ainsi… je crois qu’on change, qu’on évolue, que les relations qu’on a avec les autres suivent leur route. Avec le temps, j’ai appris à ne pas tout confier confier. Je sais que certain(e)s ne sont pas “prêt’e)s” à entendre certaines confidences. Je sais que d’autres racontent tout à leur conjoint (quand on fait partie du même cercle ça me dérange). Parfois aussi, les réactions paraissent étranges. Certains se disent bienveillants mais “te cassent”. Est-ce volontaire ou inconscient ? Aucune idée mais ça influence ce qui peut être dit. Je me confie beaucoup et je reçois pas mal de confidences… Je crois que ça fait partie de moi. Par contre, je ne supporte plus d’être “utilisée” comme “poubelle à émotions”… ça c’est un machin que je ne peut plus faire, question de protection de moi…
    Gros bisous Marie ❤

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    1. “Je sais que certain(e)s ne sont pas “prêt’e)s” à entendre certaines confidences” J’en suis arrivée à cette conclusion là Cécile.
      Nous évoluons tous et pas toujours de la même façon.
      Tu as raison de te protéger. C’est important de dire stop à un moment donné.
      Grosses bises et merci!

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Un mot doux pour la route...

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