Ça commence par une pensée, une envie. Ça commence par une impulsion. Et le reste suit.
Ça commence par le vent frais sur la peau nue.
Ça commence par un premier pas sur le bitume, une énergie qui vient de l’intérieur.
Ça commence par une foulée, légère, aérienne, poussée par une force invisible.
Dans cette première foulée, il y a encore quelques questions et incertitudes. Puis l’esprit lâche prise. Se concentrer sur sa respiration devient une priorité, trouver son rythme, poser l’air. Autour le monde se décline en nuances de vert. Le soleil filtre à travers l’épais feuillage des arbres.
Dans les foulées suivantes, il y a le vide, l’espace, la nature imprégnée de nos pas, le silence à l’intérieur de nous.
Si dans la première foulée, rien n’est sûr, dans celles qui suivent, on se sent porté, vivant. Le parcours se dessine comme autant de pas osés dans une direction inconnue. Le corps se positionne dans un plaisir insoupçonné. On s’abandonne à l’instant qui nous délivre de tant de tourments. Le monde ne nous parait plus si hostile, la vie si compliquée.
Le rythme pris, plus rien ne semble pouvoir nous arrêter, tant que le corps dit « oui ». C’est une autre forme d’abandon, l’abandon à l’effort. Comme lorsque notre corps en épouse un autre, que l’amour infiltré dans un corps à corps passionné nous rend invincibles.
Tout commence par une intention. Le reste suit. La vie prend ses aises et toute sa place dans ces foulées matinales.
C’est effectivement la première foulée qui est ‘à plus difficile ensuite le pl’aisir s’installe
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Il s’installe plus vite que je ne l’aurais pensé…
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Moi, je n’arrive pas à trouver ce “point G du sport” avec la course à pied. mais ça m’a fait ça avec la natation. Les 10 premières longueurs sont les pires, et après, tu te mets en pilote automatique, tu trouves ton rythme sans même avoir à y penser et c’est génial. Ca m’est arrivé notamment une fois, où l’expérience a été très forte. Je m’en souviendrais toute ma vie, je n’ai jamais su reconquérir ce même état de déconnexion avec le mental pendant l’effort.
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J’avoue c’est tout nouveau pour moi Ornella, je n’aurais jamais pensé que courir me procurerait autant de sensations comme celles-ci.
Le lâcher prise c’est pourtant loin d’être mon point fort!
Ça devait être une expérience sensationnelle. Pour toi, c’est peut-être autre chose…
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Ton texte est magnifique et décrit bien ce qu’on ressent….un pur bonheur, la légèreté, l’extase, le lâcher prise….le plus dur pour moi, souvent, c’est de m’arrêter de courir….
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Merci beaucoup Dorothée.
Oui tous les mots que tu utilises s’accordent en effet avec mon ressenti.
Et je confirme le plus dur c’est de s’arrêter. Pour le coup je fais confiance à mon corps!
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Un texte à double entrée 🙂
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Avec le recul, oui en effet Cécile!
Bises
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Footing et Danse ? 😉
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Ça c’est chacun qui voit!
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Belle analyse du footing 🙂 Le plus dur est de se lancer, ensuite les mécanismes entrent en action et cela finit souvent par une addiction 😀 C’est ainsi que me le décrivent mes enfants. Je n’ai pas connu car souvent au moment de partir je me trouvais mille excuses urgentissimes pour ne pas le faire 😀 Grosses bises
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Tout à fait Paulette! Il y a 3 mois quand j’ai commencé à courir je n’aurais jamais pensé y prendre autant de plaisir.
J’ai souvent utilisé cette technique Paulette. Mais là, je ne peux pas occulter que ça me fait un bien fou.
Grosses bises
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Un moment de plénitude si joliment décrit.
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Plénitude, c’est exactement ce sentiment que je souhaitais décrire Stéphanie!
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Oui c’est tellement ça ❤ Te lire me redonne l’envie de courir Vraiment merci Marie 🙂
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J’en suis très heureuse Emeline!
Mille mercis
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Moi j’ai aussi trouvé ça avec la natation, je suis même devenue accro mais avec le footing, j’y arrive pas, c’est trop dur… bisous
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Moi c’est avec la natation que je n’accroche pas trop! Comme quoi nous sommes tous différents Kathou.
Merci.
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