Des principes. J’en ai à la pelle.
Mais des principes qui ne servent souvent pas à grand-chose.
Des exigences plutôt que des principes d’ailleurs.
Des exigences subtiles qui m’agressent à coup de :
Il faut
Il faudrait
On doit
On doit absolument
Je devrai faire ci ou ça
Des exigences fragiles qui me traversent et qui me font culpabiliser :
Je ne devrai ressentir que joie et apaisement
Je devrai avoir le sourire tout le temps
Je ne dois pas me plaindre ou être en colère
Je ne dois pas envier mon voisin, ni vouloir prendre sa place le temps de retrouver la mienne.
Des exigences et des principes stupides qui me freinent, qui m’empêchent d’avancer, qui me maintiennent dans ma vie bien rangée.
Tout est parfait comme ça, pourquoi vouloir tout déranger ?
C’est ce que mes principes me répètent à longueur de journée
Ne pas faire de vague
Ne pas chambouler l’ordre établi
J’ai commencé à faire un travail sur moi, à mettre le nez dans toute cette batterie de principes insensés, que j’érige depuis trop longtemps en valeurs justes et morales, mais qui m’empêchent de m’aimer telle que je suis.
Je continue mon travail. Reconnaître mes émotions. Mettre le doigt sur ce que je ressens. Accepter mes sentiments sans me juger, sans les juger. Et les dépasser.
Il y a quelque temps, j’écrivais sur l’acceptation de sa vie. Depuis cet article, j’ai compris qu’accepter, ce n’était pas renoncer, ni se résigner. Accepter c’est faire la paix avec soi-même et transformer ce que l’on ressent, initier des changements, oser enfin.
Avoir des principes, ce n’est ni bien ni mal, à condition que ces principes ne nous empêchent pas de vivre et d’évoluer, à partir du moment où ces principes ne nous bloquent pas, ne nous maintiennent pas prisonniers.
Et vous, avez-vous certains principes qui vous empêchent d’avancer ?
Je ne sais pas vraiment si ce sont des principes, mais je suis très franche et honnête, et je ne supporte pas qu’on ne le soit pas avec moi. Et c’est un gros frein dans ma recherche d’emploi car ne pas savoir mentir, c’est ne pas savoir se vendre…
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Je pense que ce sont des qualités plutôt. En ce qui concerne la recherche d’emploi, je crois qu’il faut essayer de ne pas trop mentir. Se vendre, c’est peut-être juste arriver à se mettre en valeur, à relever ses points forts sans trop toucher à ses points faibles. Courage à toi Bleunwenn
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principes et exigences et ce n’est pas facile de s’en débarrasser, bises
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Oh non Catherine! Mais on peut essayer, déjà les répérer et ensuite doucement agir sur eux et tenter d’abandonner ceux qui ne nous conviennent plus. Bon weekend
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quel beau catalogue de principes judéo-chrétiens ! il y a des années d’éducation et de transmissions générationnelles dans ta liste ;
relis, imagine que tu es un garçon, et déjà la liste s’allège ! franchise, honnêteté, garder son calme, être généreux voire se sacrifier, et garder le sourire au lieu de se plaindre, bref tout ce qui est ch…, deviennent qualités féminines et concessions masculines lorsque cela ne perturbe pas l’intérêt de ces petits et grands garçons ; et voilà pourquoi ils réussissent mieux professionnellement !
essaye un jour d’avoir une colère magistrale, même toute seule, contre quelque chose qui te déplaît fortement ; bien être garanti, étonnement, enfin lumière aperçue au fond du tunnel !
va dire à n’importe quel gars que “la colère est mauvaise conseillère”, il te rira au nez au mieux, au pire… et là tu comprendras tout le poids des principes et de leur corollaire, la culpabilité, qui t’a empoisonné la vie et te l’empoisonne encore…
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Et oui nous avons tous plus ou moins grandi avec ces principes. Et certains sont encore attachés à moi comme des moules à leurs coquilles. Mais déjà je me rends qu’ils existent et que ce sont eux qui m’empêchent d’avancer. Pour moi, c’est comme une révélation!!
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Domptée plutôt qu’élevée par mes parents, je n’avais que des principes …j’ignorais que j’existais ! Devenir moi-même et jeter le carcan qui m’étouffait fut un rude combat. C’est pourquoi je désire rester moi-même et n’accepter aucun compromis. Faire plaisir aux autres ? Oui, à condition que cela ne me brise plus ! bonne soirée Marie Bisous
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Quelques fois notre éducation ne nous aide pas vraiment dans le bon sens Paulette. Après, à nous, de faire le travail.
Je crois que se trouver est déjà une grande étape et quand on a franchi celle ci on sait ce que l’on peut accepter ou pas.
Merci et très bon weekend à toi. Bises
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Des principes reçus en héritage, ancrés, sertis en nous à notre insu, et qui nous entravent… C’est un travail de longue haleine pour s’en libérer ! Mais je crois que quand on en prend conscience, on est déjà sur la bonne voie. J’y travaille activement.
Le plus difficile c’est pour faire comprendre à ceux-là même qui nous les ont transmis, ces principes, qu’ils en sont eux-mêmes prisonniers…
Bonne route Marie ! Tu avances… 🙂
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Je suis d’accord Marie, en prendre conscience est le premier pas. Aider les autres a en prendre conscience, c’est un travail un peu plus difficile.
Je me dis que si déjà, moi, j’y arrive, peut-être que ça aidera ceux qui m’entourent à faire un pas dans ce sens.
Bonne continuation à toi et mille merci pour ton soutien.
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Non, accepter ce n’est pas renoncer : il y a des combats qu’il faut mener et d’autres qui ne valent pas la peine… Quant aux principes ? Mes parents étaient dirigés par énormément de principes (il s le sont encore) mais ils m’ont élevé de telle sorte que, ouf !, je n’en ai pas des masses… Et puis, il est aussi arrivé que certains beaux principes volent en éclat au hasard de la vie… des bizz ma belle
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On en prend certains à nos parents, à la sociéte dans laquelle on vit, on en abandonne certains très vite parce qu’ils ne nous conviennent pas et la vie peut aussi en faire voler certains en éclats. Le tout Fedora est d’avoir des principes qui nous conviennent et qui ne nous empêchent pas de vivre librement, en harmonie avec nous mêmes et les autres.
Grosses bises et bon weekend à toi.
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les principes sont bien si on a la capacité à savoir s’en affranchir parfois
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Très bien dit Bernard!
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Décidément, je me retrouve beaucoup dans ce que tu vis en ce moment, nous traversons des phases identiques j’ai l’impression 🙂
Je tente aussi de laisse tomber tous mes principes qui m’empêchent d’avancer. Mais au-delà des principes, ce sont mes hésitations qui sont le plus lourdes à porter …
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Une fois qu’on a fait le premier pas, le reste suit avec difficulté. On hésite, c’est bien normal, quand on vit avec tous ces trucs ancrés en nous depuis tant d’années. Et puis parfois aussi, ça remet en cause beaucoup de choses dans nos vies. Mais on avance, même quand on l’impression de reculer…
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J’en avais plein, mais j’ai fait le tri. J’ai laissé tombé ceux qui m’empêchaient d’avancer et ceux qui me faisaient plus de mal que de bien. J’en ai gardé quelques uns auxquels je tiens.
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Faire le tri, je crois que ça devient nécessaire à un moment donné Corinne. Et c’est la meilleure façon d’avoir une vie sereine et vraie aussi.
Belle soirée à toi et merci pour tes visites.
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J’ai de nombreux principes qui découlent tous de l’amour du prochain. C’est-à dire qu’en aimant mon prochain, je vais éviter de faire des choses qui lui feront du mal. Donc, ces principes ne sont pas pesants… Maintenant, il est vrai que quelques fois, à trop vouloir faire bien, je me mets la pression… Il faut trouver le juste équilibre… Merci Marie pour ce billet qui m’interpelle ! Plein de bises !
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Je te rejoins Karine. Cependant j’avais les mêmes que les tiens et j’ai fini par comprendre que l’amour du prochain ne devait pas non prendre notre place non plus. Parce qu’un jour à trop vouloir bien faire, tout ce que j’avais construit m’a explosé en pleine figure. J’avais oublié de prendre soin de moi, de me protéger.
On en revient toujours au même, le fameux “équilibre” nécessaire à toute entreprise.
Merci ma belle et de grosses bises de nous deux.
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Comme toi j’ai quelques “principes” : ne pas être triste, ne pas envier, ne pas ceci, cela… mais après tout nous ne sommes que des humains 🙂
Gros Bisous
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Et nous devons l’accepter. Nous ne serons jamais parfaits ma belle alors autant en prendre conscience le plus rapidement possible…
Grosses bises!
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Ton article me rappelle beaucoup le livre du Dr Susan Jeffers.
Elle dit exactement la même chose que toi en ce qui concerne l’acceptation de soi pour apprendre à créer le changement.
Elle donne aussi des exercices pour supprimer tous ces principes qui limitent nos libertés, pour cela, elle nous propose de remplacer les “je dois faire ça” par “je vais faire ça”, par exemple.
Cela semble inutile car ça revient au même mais ça créer une notion de liberté plus large plutôt que les “je dois” qui semblent nous tenir prisonniers.
J’apprends à faire cette exercice depuis quelques temps déjà!
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Bonjour Aline,
Merci pour ce partage. Je crois que plus on s’impose de choses, moins on avance. Plus on se sent libre de faire telle ou telle chose, plus on risque d’avoir une vie sereine et harmonieuse. C’est une pratique constante mais les fruits que l’on récolte en valent la peine.
Bonne continuation!
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